ah programme, toute une histoire. qui touche à sa fin. il faut se faire à l’idée, aucun programme n’est infaillible... mais ce qui est fait n’est plus à faire. grâce à deux albums au délicieux goût de verre pilé, et à des concerts à réveiller la boue (debout la boue !), le duo (...)

Vendredi 13 septembre. On cumule jour de superstition et surtout, jour de la grève géante de la RATP. A vrai dire il en faut plus pour nous empêcher d’aller en festival. Et nous avons bien eu raison puisque les transports reliant le centre de Paris et la Courneuve ne sont quasiment pas affectés. Nous arrivons presque plus rapidement que les autres années dans l’enceinte du festival, la Fête de l’Humanité peut commencer.

Depuis la parution d’uplifters, leur troisième album (et deuxième à paraître chez Microqlima), nous avons carrément accroché au projet Isaac Delusion. A la fin de l’été, le single Fancy nous avait déjà envoûtés et c’est ce dernier qui nous avait donné envie d’écouter l’album entier. Réellement bercés par leurs sonorités indies et voix lancinantes, la dernière étape consistait à découvrir ces nouvelles chansons sur scène. Et ça tombait bien puisqu’en 2020, le groupe avait rendez-vous à Paris pour deux Cigale complètes.

Marine Baousson est, je crois, une des premières artistes à m’avoir donné le goût du stand-up. Habituée des théâtres où elle a l’habitude de jouer, j’avais découvert son premier spectacle en 2017 alors qu’il était encore en chantier. J’avais pourtant immédiatement accroché. Pendant deux ans, j’ai alors écumé les plateaux d’humour et comedy clubs parisiens et y ai recroisé plusieurs fois Marine. Le constat était toujours le même : le personnage était drôle et touchant et surtout, bourré de talent.

Vendredi dernier, Aloïse Sauvage sortait son tant attendu premier album intitulé Dévorantes. Parmi les titres phares de cet opus, nous retrouvons « OMOWI ».