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publié par Ben Gaston, Mathilde Vohy le 23/10/19
MaMA Festival Jour 2

19h, déjà du monde dans la fosse de la Cigale pour le premier concert du deuxième jour du MaMA. Les jeunes belges de Glauque nous offrent un set très pro et maitrisé pour cette grande scène. Pur produit ou plus ? L’avenir nous le dira. Le concert fini, on descend direct à la Boule Noire pour découvrir les suisses de Black Sea Dahu. Menés par la charismatique Janine Cathrein, le groupe qui compte aussi la petite soeur à la basse et le frère au violoncelle nous propose un folk urbain qui, s’il ne révolutionne pas le genre, à le mérite de la chaleur et la sincérité. Le public ne s’y trompe pas et ne zappe pas vers d’autres lieux comme cela arrive souvent pendant ce festival.

Au même moment, la soirée Olympia Production démarre au O’Sullivans, rebaptisé « Backstage by the Mill ». C’est Mauvais Oeil qui ouvre le bal. Le rock oriental de Sarah et Alexis nous emmène en Algérie et notamment dans leur mystique « Constantine ». La lumière est tamisée et chaude, leur set empreint de beaucoup de mélancolie. Pour prolonger cette langueur nous filons à deux pas d’ici, au Magnum Club. Awir Leon s’y produit et a déjà imprégné la petite salle de sa soul vaporeuse. Les mélodies électroniques sont légères et oniriques. En même temps, quand on sait que « Awir » signifie « ciel » en gallois, on n’est plus très étonnés… François Przybylski nous offre un joli show musical mais aussi visuel. Les miroirs de la salle, les néons de son installation, les lumières de ses claviers… la scénographie n’a pas été négligée même pour 45 minutes de concert.

On a bien rêvé, il est maintenant l’heure de danser. Et ça tombe bien parce que Pongo débute, incessamment sous peu, à la Cigale. Il y a du monde au rendez-vous pour celle qui est une des plus attendues de cette deuxième soirée du MaMA. 2 minutes, il ne faut pas plus de temps à la jeune femme pour enflammer cette soirée et déchaîner le public. Dans sa combinaison brillante et moulante, Pongo se déhanche et invite les spectateurs et ses danseurs à se lâcher et à suivre ses pas de kuduro. On reconnaît des airs portugais, mêlés à des sonorités angolaises ; normal, pour quelqu’un qui a toujours baigné dans ces deux cultures. A la fin de son show, Pongo invite le public à venir danser avec elle sur scène et s’en suit un concours de twerk endiablé.

Après une telle dépense d’énergie, nous décidons de frapper à la porte d’à côté pour retrouver un peu de calme. Les Français de Le Superhomard jouent à la Boule Noire. Malgré son nom amusant, le groupe ne fait pas de chanson française mais bien de la pop futuriste. Sacré décalage quand on était face à Pongo quelques minutes plus tôt. Nous écoutons quelques morceaux puis traversons la rue pour aller nous désaltérer, il est temps de faire le bilan de cette journée autour d’une bière.

A l’image de la veille, les publics et les styles se sont mélangés et ont cohabité le temps d’une soirée. Pour notre part, nous avons fait de belles découvertes et avons revu des groupes que nous apprécions déjà, bref, nous sommes comblés.

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