Dernière ligne droite pour Fils Cara avant la sortie de son deuxième EP ! Après avoir posé « Hurricane », « Derniers dans le monde » et « Sous ma peau », notre poète préféré a apporté ce matin une dernière pièce à son puzzle musical.

Après Volume en janvier 2020, l’artiste s’apprête à publier son deuxième opus intitulé Fictions (que vous pourrez bien évidemment écouter à bord de notre navire). Si nous attendons impatiemment vendredi pour la découvrir dans sa globalité, nous avons tout de même déjà eu un avant-goût de l’oeuvre à travers le véritable puzzle que Fils Cara s’est amusé à construire ces six derniers mois. Une nouvelle pièce s’ajoute donc aujourd’hui aux autres morceaux déjà tombés de la boîte et nous laisse entrevoir la moitié du tableau.

Cette quatrième pièce de puzzle, intitulée « New York Times », est un appel à croire en ses rêves. Marc s’adresse à tous, mais surtout à la jeunesse se sentant dépassée voire larguée. Fort de son passé ouvrier, l’artiste trouve les mots justes pour interpeller "les mômes qui galèrent" et les inviter à dompter l’aiguille du temps qui passe fatalement. Après le pain de mie mayonnaise viendront les grands mets et la grande vie dans les chaînes de montagnes remplacera les nuits sur les chaînes de montage.

Plus que jamais, Fils Cara et sa plume bien aiguisée nous invitent à y croire et à viser plus haut que ce que le déterminisme social nous offre. L’artiste nous encourage à ne pas nous immobiliser devant un ascenceur social de toute évidence en panne, mais à mobiliser toute notre force pour l’escalader et réussir à le dépasser.

De ce morceau se dégage beaucoup de style, tant dans les textes que dans la manière de les chanter. Le piano, quant à lui, s’impose encore un peu plus dans les mélodies proposées par Fils Cara. Francis, son frangin aux claviers, occupe désormais une place prépondérante dans la musique de Marc, et dans sa vie, on imagine aussi.