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publié par Renaud de Foville le 15/12/22
La pietà - Session #1165

En arrivant dans le hall de ce charmant petit hôtel parisien nous avons l’impression de retrouvailles, comme avec certains artistes que nous filmons depuis plusieurs années au fil des albums, des sessions. Et pourtant nos routes se sont peu croisées avec La Pietà. Un showcase explosif et inoubliable pour Ulule pour ce qui est de se rencontrer en chair et en os. Et une série de vidéo pourles sessions confinées du Cargo ! C’est bien peu et pourtant cela suffit à créer un lien qui fait que, en effet, ce soir là, dans le hall de l’hôtel Joséphine, on a l’impression de retrouvailles.

Le hall pourrait être un lieu pour filmer, mais trop passant, trop bruyant nous nous retrouvons dans l’atmosphère intimiste et cosy de la chambre qu’a réservé la Pietà pendant ces quelques jours de promo à Paris. Assise sur un coin du lit avec comme lumière les deux petites lampes de chevet tout est simple, dépouillée. Une guitare, une voix et quelle voix ! La Pietà nous présente ses nouvelles chansons dans leur plus simple appareil. Dès le premier morceau on pense à Demi Mondaine. Pour la voix, pour les mots, pour les thèmes abordés pour cette sensualité totalement assumée. Une sensualité de tous les instants, dans sa voix, son regard, le moindre geste. Assise sur ce grand lit la Pietà fait comme elle a toujours fait, elle se donne, elle se livre. Il n’y a plus besoin de cris, de rage ou de convulsion. Il n’y plus ou pas besoin. Il y a les mots, les émotions, la sincérité, les mélodies, le regard et cette voix, légèrement éraillée et terriblement sensuelle ! Avec ses mots (nous serions presque tentés de jouer sur les maux) on s’aperçoit que La Pietà en vieillissant, oui oui en vieillissant, se pose de nombreuses questions, les bonnes questions. Elle se les pose dans le superbe "Indécise", mais nous les pose aussi. Libre à vous d’y répondre !

Se retrouver dans une chambre d’hôtel avec la Piéta est une expérience totale. Par sa présence, sa douceur, sa curiosité, son appétit de la vie, la puissance de ses mots et de sa musique. Il faut voir la fin de chaque prise, de chaque morceau, ces quelques secondes de silence que l’on n’ose briser. Personne ne bouge, tout le monde retient sa respiration.

Une tempête

Indécise

Un très grand merci à l’hôtel Joséphine, à Jérémy et Carole !

Images : Renaud de Foville

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publié par le 15/12/22