Dans notre subconscient le prénom Joséphine est indissociable d’Alain Bashung et de son album Osez Joséphine, qui compte parmi nos préférés, derrière Fantaisie Militaire. Sans doute est-ce l’une des raisons qui m’ont conduit à écouter Arcadie le 1er EP de Vogue Joséphine. Et si finalement l’influence du grand Alain ne se ressent pas trop, à babord c’est plutôt les châteaux perdus de Cléa Vincent qu’on devine.

Une chanteuse à la voix de femme-enfant

Joséphine nous l’avons d’abord repérée comme une choriste talentueuse. Les photos que nous avons prises de ses prestations avec Malvina Meinier et de Lonny Montem en témoignent.

Après être passée par le conservatoire, Joséphine monte Vogue Joséphine qui évolue entre électro-pop et chanson bubble-gum à la manière de Cléa Vincent. Cléa, dont je suis devenu un vrai fan depuis son concert à Saint-Eustache. Pour moi, elle a en effet trouvé une recette idéale : l’extrême légèreté de ses chansons fait de son répertoire un ensemble de chansons tonifiantes, surprenant mais très efficace remède anti-stress.

Un répertoire sans doute pas si léger que cela.

Joséphine écrit, compose, arrange et interprète elle-même ses chansons. A la première écoute j’éprouve le même plaisir innocent qu’à l’écoute de Cléa. Se laisser aller en écoutant des mélodies douces, des mélodies colorées, des mélodies pop qui portent des chansons d’amour « Château Fort », traitent de paysages ensoleillés « L’île au large », un titre particulièrement entêtant.



Et pourtant...

En écoutant mieux, je réalise que Joséphine, par petites touches, y traite aussi d’abandon, de deuil ou de perte de contrôle comme dans "Fil Rouge".



Vogue Joséphine : une chanteuse à deux visages : un côté yin, un côté yang.

Ce premier disque a pour l’instant suscité trop peu d’échos. C’est dommage car il est élégant et délicat à l’image de la vidéo qui illustre cet article.

Alors faites comme nous : Osez Vogue Joséphine !