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publié par Mickaël Adamadorassy le 31/12/12
The Apartments - Théâtre des Bouffes-du-Nord, Paris - 03/12/2012

J’avoue qu’avant d’assister à ce concert je n’avais pas entendu une seule note de The Apartments, groupe australien qui a connu son plus gros succès dans les années 80 d’après.. wikipédia.., quelques années trop tôt pour moi, comme le suggère la moyenne d’âge du public, qui doit tourner autour de quarante ans. Tout juste tirée vers le bas par le fiston d’Emmanuel Tellier qui aide son père sur scène : celui-ci en plus d’avoir assuré une très bonne première partie avec 49 Swimming Pools, fait office ce soir de roadie et a surtout beaucoup contribué à faire venir le groupe en France.

En effet, le concert de ce soir et la tournée qui s’en suit a été financé par un projet de crowfunding monté par Emmanuel Tellier : les fans sont eux-même producteurs de la tournée, chacun donne une certaine somme qui donne accès à la reconnaissance du groupe, une place de concert voir un cocktail pré-concert VIP et cet argent remplace celui qui sert à louer les salles, le matériel et faire la promo des concerts et qui est habituellement avancé par quelqu’un qu’on doit convaincre de la viabilité économique du projet. On se dit que pour ce genre de groupe, le crowfunding est une démarche qui a tout son sens, car le public existe en fait comme le prouve le succès de cette tournée.

Sur le groupe lui-même... deux concerts que je fais aux Bouffes de Nord et deux fois où malgré la beauté du cadre j’ai un peu de mal à rentrer dedans... pourtant ce coup-ci je suis au deuxième rang, près des musiciens, mais apparemment je suis pas le seul à penser qu’ils auront mis un peu de temps à se chauffer. Le public est étonnant aussi : il est raisonnablement enthousiaste mais pas "à fond" : si j’avais réussi un petit miracle comme faire venir mon groupe culte des années 80 en France pour une date unique aux Bouffes du Nord, je pense qu’un petit peu de "groupie-attitude" aurait largement eu sa place.

Mais donc avec quelques morceaux dans les jambes pour le groupe comme pour le public le concert trouve son rythme.

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