On avait découvert Pongo et on avait été plus que conquis par sa prestation lors du festival Les Femmes S’en Mêlent au printemps dernier.

Aussi, c’est avec une certaine impatience qu’on attendait de la revoir lors du MaMA festival, surtout qu’elle avait l’honneur de jouer à la Cigale, plus grande salle de l’évènement. Et il faut croire que nous n’étions pas les seuls, le bouche à oreille et les échos positifs à la fois sur son album et ses prestations scéniques ont joué, la salle est remplie et prête à accueillir le tourbillon scénique qui va s’abattre pendant 45 minutes.

Car oui, Pongo est une véritable boule d’énergie. Elle bouge sans arrêt, interpelle et fait participer le public, raconte histoires et blagues entre les morceaux, enchaine sauts et pas de kuduro (littéralement « cul dur »), une danse et un mouvement musical qui prisent les syncopes synthétiques ultra rapides.

Pour cette date, en plus de ces musiciens habituels aux synthés / pads percussifs, s’ajoutent deux danseurs de hip hop qui l’accompagnent sur plusieurs morceaux.

Autre nouveauté scénique, elle demande le noir dans la salle et aux spectateurs de l’éclairer avec la lumière de leur smartphone. Court instant de communion presque calme avant de repartir dans une série endiablée de hits pour clôturer son concert. On reconnait "Kuzola", "Kassussa" ou encore le "Kalemba (Wegue Wegue)" de Buraka Som Sistema du temps où elle se produisait sous le nom de Pongolove. Elle fait monter quelques spectateurs pour danser avec elle.

Le public est conquis et lui fait un triomphe. Et nous, nous sommes ravi d’avoir repris une dose d’énergie brute, en souhaitant à Pongo de rencontrer un public encore plus nombreux !