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publié par Ben Gaston le 26/02/22
Piers Faccini - La Cigale - 16/02/2022

Jeudi 16 février 2022. Depuis la veille, plus de jauge dans les salles et il est à nouveau possible d’assister à un concert debout. Cependant c’est une Cigale équipée de sièges qui nous accueille. Plus aucune place assise, la salle affiche complet. Pas de première partie mais un public déjà chaud qui applaudit son impatience à plusieurs reprises avant de clamer sa joie lorsque le rideau se lève enfin.

Demi-pénombre, deux tissu-écrans tendus à l’arrière-plan où sont projetées des ombres chinoises ; disposition en arc de cercle, à notre gauche les cordes : Juliette Serrad, violoncelle et Séverine Morfin, violon alto, à droite les percussions et instruments du monde, parmi lesquels on aura reconnu : batterie où officie le fidèle Simone Prattico, guembri, mandole, tenus par Malik Ziad, à ses côtés son frère le percussionniste Karim Ziad, luth, oud, ... (liste non exhaustive surement) ; et au centre, sans jamais donner l’impression de dominer, comme un guide serein et bienveillant, Piers Faccini, guitare-voix et harmonica.

C’est assez tranquillement que débute le concert, il faudra attendre plusieurs morceaux pour que Piers s’adresse à nous, encore un peu plus de patience pour que l’on nous accorde un poil plus de lumière. Cette ambiance sied parfaitement aux folksongs tentés de blues, chants gnawa et maloya, savant mélange entre culture anglo-saxonne et traditions de Méditerranée et d’Afrique. Nous avons droit à plusieurs compositions de Shapes of the Fall, le septième et dernier album de Piers Faccini sorti au printemps dernier, tels que « Foghorn Calling » « Dunya » ou encore « Levante ».

Viens alors le temps des invités, où l’on voit tour à tour Yelli Yelli venir interpréter son « Tassusmi », produit par Piers, qu’on a beaucoup entendu sur les ondes en 2021 ; Mehdi Nassouli faisant son entrée aux sons aigus d’une flûte, avant de retrouver un gembri et rejoindre les frères Ziad jusqu’à la fin du concert ; et enfin Oriane Lacaille et son kayamb réunionnais, son large sourire illustrant sa joie d’être de la fête.

Ce copieux programme nous mène quasiment à deux heures de concert, ce dont s’excuse presque Piers Faccini pour introduire les deux rappels qui vont clôturer la soirée, le dernier, « Tribe », étant tout indiqué pour réunir musiciens et invités pour une fin en apothéose.

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