Déjà, il y a huit ans nous avions essayé de comprendre avec l’aide des Calexico pourquoi un tel lien entre Tucson et la France. Cette rencontre de scènes musicales à priori que rien ne rapproche nous intriguait.
Cette semaine le cargo ne va absolument pas tenter de résoudre ce mystère, cette étrange alchimie... Loin de nous cette prétention, on préfère se replonger dans la musique et juste la musique. Ayant croisé plusieurs fois la route des French Cowboy et harcelé à chaque fois pour faire une session, on s’est vite dit qu’il y avait quelque chose à faire autour de Tucson et des petits frenchies qui soient vivent la bas (comme Naïm Amor et Marianne Dissard), soit passent autant de temps en avion que nous dans le métro...
Autour des french cowboy nous allons mettre en ligne chaque jour de la semaine une nouvelle session pour finir en beauté avec l’un des compositeurs préférés de PJ Harvey, rien que cela : Howe Gelb.
Dans l’ombre des artistes qui gravitent autour de Tucson il y a beaucoup de monde... Sans Cathy pas sûr que l’on aurait rencontré Naïm... Sans session avec Naïm amor pouvait on parler de Tucson ??
Il arrive frigorifié au point Ephemere, à peine débarqué de l’avion. Perdant presque 30 degré. La guitare en bandoulière et le mni ampli, comme pour la session d’Arnaud Michniak, à la ceinture. Le batteur des Golden Boots nous rejoint, on le dirait tout droit sorti d’un clip de Michel Gondry avec son carton qui lui sert de batterie !
Après la session de Marianne Dissard et sous les yeux des French Cowboy, Naïm Amor nous offre notre 13e session électrique sur les quais du Canal St Martin. Cette ambiance un peu surréaliste, nous permet de mieux comprendre l’incroyable relation qu’il y a entre Tucson et quelques musiciens français.
La prochaine étape... on ira tourner les sessions la-bas, c’est sûr.
By the time i get to phoenix
Merci à Cathimini, sans qui...
Images : renaud de Foville
