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publié par Mickaël Adamadorassy le 13/03/12
Mina Tindle - la Maroquinerie, Paris - 13/03/2012

Je me suis retourné une première fois, la Maroquinerie était bien remplie, ça fait plaisir de voir que le succès critique de Mina Tindle qui est la coqueluche d’à peu près tous les webzines/blogs/machins français et des magazines féminins (ou pas) est aussi un succès populaire ; les Colettes terminent leur première partie (on aime bien les Colettes, allez jeter un oeil sur leur session) et quand je me retourne à nouveau c’est plein à craquer et il fait chaud comme ça faisait longtemps que je n’avais pas eu chaud à la Maro. Classe (et mérité).

A une semaine près, une année s’est écoulée depuis la résidence de Pauline (non elle ne s’appelle pas Mina) à la Loge qui avait été l’occasion de découvrir une nouvelle incarnation live de Mina Tindle qu’on avait connue en solo guitare/voix et en version groupe, accompagnée par ses amis de Toy Fight (et (Please) Don’t Blame Mexico).

On aura eu depuis le plaisir de voir Mina Tindle à de multiples reprises, dans une formule à chaque fois un peu différente et avec de nouveaux amis, Olivier (qui officie aussi dans Syd Matters et Myra Lee, entre autres) et Guillaume. Deux multi-instrumentistes qui alternent entre basses, claviers et guitares, un minimum pour tenter de retranscrire la richesse des arrangements de l’excellent EP sorti l’année dernière.

Ce soir la configuration choisie c’est Olivier en version homme-orchestre aux percussions (éléments de batterie et pads) et aux claviers tandis que Guillaume s’occupe de la basse et de la guitare. Et de toutes les formules que j’ai pu voir c’est certainement la meilleure : Pauline s’occupe essentiellement du chant et de la guitare ou du clavier mais moins des boucles, les percussions live apportent quelque chose que n’aura jamais une rythmique enregistrée et à 3 ils arrivent à retranscrire une bonne partie des petites choses qui nous transportent sur l’album. Lequel s’appelle Taranta et sort la semaine prochaine !

On aura d’ailleurs droit à la chanson du même nom... qui n’est pas sur l’album et c’est dommage car elle est très bien, en particulier un final intense et inattendu qui est un peu tout ce qu’on aime chez Mina Tindle.

Pour en revenir aux amis, la liste ne s’arrête pas là ce soir, ce n’est pas trop une surprise mais il y aura donc une apparition de JP Nataf pour « Pan » qu’on adore toujours autant (à voir absolument en session cargo !) et un chœur composé de Lidwine, The Rodeo et des musiciennes des Colettes. Après FareWell Poetry, une mode est peut être en train de se lancer, tant que c’est aussi beau, on est pas contre du tout...

Après deux rappels, quelques larmes et encore beaucoup de mercis, les lumières se rallument, il faut toujours aussi chaud et on est toujours aussi content de voir Mina Tindle, content aussi de voir que si les nombreux concerts réalisés depuis un an ont donné de l’assurance aux musiciens et permis d’arriver à une formule live qui tient la route et est prête à se frotter à de grosses salles, Pauline reste toujours aussi spontanée et habitée par sa musique.

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