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publié par Mickaël Adamadorassy le 30/09/19
Manu - La Maroquinerie, Paris - 27/09/2019

En remontant la rue Boyer où se trouve la Maroquinerie, on se chantait dans la tête "Allée des lilas" (en fait c’est "Allée des Tilleuls" mais bon...) en se demandant si elle serait au programme ce soir. On est légèrement en retard alors on se presse pour ne pas rater le début de la première partie. Loupé, on entend de la musique de dehors. Et en rentrant dans la salle, on est tout surpris d’entendre la première partie jouer cette même chanson qu’on fredonnait. Et puis on se dit que c’est bizarre de programmer une chanteuse qui a presque la même voix que Manu...

Vous l’avez certainement deviné, pour ce rendez-vous parisien pour présenter son nouvel album L’horizon, c’est en fait Manu et ses musiciens qui font leur propre première partie, plus ou moins en acoustique, dans la configuration de l’abum Entre deux eaux, vol. 1 : avec Christophe Saunière à la harpe, Damien Jarry au violoncelle et Patrick Giordano qui alterne entre douze-cordes acoustique et Gibson Les Paul. Le résultat est à l’image de l’album (et de notre session), de toute beauté. Il y a toute l’émotion produite par l’expressivité des notes graves du violoncelle, la mélancolie, la fragilité des notes de harpe cristallines, le tout savamment arrangé pour sublimer les compositions de Manu sans en altérer la substance, sans changer l’histoire mais en redessinant les décors.

Les titres sont piochés dans les albums précédents de Manu en solo,on aura donc droit à des titres en français, un en anglais ("You Call My Name") et deux en japonais mais aussi au duo très émouvant avec Noel Matteï "À Bout pas au bout" et à la reprise de "Je suis déjà parti" de Taxi Girl, qui figurent tous les deux sur Entre deux eaux, vol. 1.

Alors qu’on arrive au bout de la grosse trentaine de minutes de cette première partie, on constate que la Maroquinerie est quasiment pleine, avec un public d’âge assez varié, pas que les "vieux" qui ont connu Dolly mais aussi beaucoup de jeunes dans les premiers rangs, qui connaissent les chansons par cœur. L’ambiance est chaleureuse, à l’image de la manière dont Manu communique avec son public, comme si on était de vieux amis qui se retrouvent. La chanteuse nous semble aussi très à l’aise sur cette scène de la Maroquinerie qu’elle connait bien et si on a beaucoup apprécié la beauté des arrangements de cette première partie acoustique, on se dit que le concert électrique à venir va encore meilleur. Mais ça c’est une autre histoire et un autre article (qui arrive bientôt)

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