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publié par Ben Gaston le 30/07/22
Leonie Pernet + Lucie Antunes - Days Off - 09/07/2022

Quelle chance de se retrouver dans cette très belle salle des concerts de la Cité de la Musique-Philharmonie pour une nouvelle soirée du festival Days Off. Deux têtes chercheuses du label français CryBaby & InFiné composent cette programmation sous le signe de l’électronique la plus inventive.

Léonie Pernet

On débute dans la semi-pénombre avec Léonie Pernet, éclairages essentiellement formées de cercles de LEDs, assez raccord avec ce que proposera le collectif Scale en deuxième partie de soirée, même si plus minimaliste.

Formats pop pour des chansons amples provenants de ses deux albums, après Crave en 2018 impressionnant par sa densité, le dernier album Le Cirque de Consolation sorti l’an dernier réussit le tour de force d’à la fois enrichir et clarifier le son de Léonie Pernet. La nouveauté vient des textes, désormais majoritairement en français, qui dévoilent une écriture puissamment poétique et personnelle.

Accompagnée de Jean-Sylvain Le Gouic (voix, clavier) sur scène, de plus en plus à l’aise dans l’espace et au contact du public entre les morceaux, elle ne se laisse pas décontenancer lorsque son djembé mal fixé doit être soutenu par un technicien en plein solo. Léonie nous offre un magnifique panorama de son univers.

Lucie Antunes

Que de chemin parcouru depuis ce soir de février 2019 où nous avions eu la chance d’assister à la première de Sergeï au Théâtre de Vanves. Déjà à l’époque, nous avions été impressionnés par les envolées des compositions de Lucie Antunes.

Depuis, toujours accompagnée par ses deux talentueux acolytes Jean Sylvain Le Gouic (omniprésent ce soir), aux percussions et claviers (Moog, Prophet, modulaires) et Franck Berthoux qui traite le son en temps réel sur scène, elle a ajouté un visuel impressionnant grâce au collectif Scale qui souligne et magnifie d’encore un cran les sons répétitifs et la transe de la musique de Lucie.

Tous les sens en éveil nous sommes embarqués dans une chorégraphie futuriste, une expérience inédite. On en ressortira ravis et comblés via un dernier morceau au xylophone à quatre mains, Léonie Pernet venant rejoindre Lucie Antunés pour un duo improvisé tout en finesse et jeu entre les deux complices.

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