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publié par Ben Gaston le 06/07/19
Festival 36h 2019 jour 1

Né il y a 14 ans, sur une idée du curé de l’Église Saint Eustache, le Festival 36h est devenu au fil des années un rendez-vous incontournable de la fête de la musique à Paris. Le Cargo ! a eu la chance de couvrir l’évènement pour la première fois cette année. On vous raconte la première partie, la nuit blanche du 20 juin.

Kyrie Kristmanson

Premier soir, les Chanteurs de Saint Eustache viennent de s’éclipser, la grande nef se remplie progressivement pour accueillir Kyrie Kristmanson. Collaboratrice de Brendan Perry (Dead Can Dance), l’artiste canadienne-islandaise navigue entre folk nord-américain, musique médiévale, mélodies pop et jazz. Très souriante, nous la retrouvons avec plaisir, elle et sa bonne humeur que nous avions capté lors d’une session récemment. Elle joue tour à tour guitare sèche, électrique, et trompette ! Plusieurs invités de marque viennent la rejoindre sur la fin du concert. Tout d’abord la récente lauréate des Victoires de la Musique : Jeanne Added, pour un duo où Kyrie nous explique Jeanne va jouer le rôle d’un petit garçon. Puis c’est au tour de trois membres de Baum, à savoir Anne Gouverneur (violon), Maëva le Berre (violoncelle) et Simon Dalmais (piano), de venir conclure un magnifique concert. Tout les musiciens se voient offrir une rose blanche et un grand sourire par Kyrie en guise de remerciement.

Léonie Pernet

Long changement de plateau, il faut dire que Léonie Pernet, musicienne accomplie, est également multi-instrumentiste. Percussionniste de formation, elle s’accompagne aussi de claviers et divers éléments électroniques. Pour cette date particulière à Saint Eustache, Léonie nous explique avoir créé un set unique avec quelques musiciens qui lui sont proches : Marie Million (claviers, guitare et voix), UssaR (piano) et Arthur Simonini (violon). Et n’oublions pas Malik Djoudi qui viendra chanter sur un titre. Une addition de talentueux musiciens au service d’une création ambitieuse autour de l’album Crave, le lieu offrant un écrin particulier aux influences liées à la musique sacrée (qu’elle a étudié à l’université catholique de Paris). Il n’était donc pas surprenant qu’elle clôture son concert seule au grand orgue pour une version unique et mémorable de « Rose ».

Klaus Johann Grobe

Il fait nuit, l’Église Saint Eustache est maintenant plongée dans la pénombre, seule la scène est baignée de lumière pour accueillir Klaus Johann Grobe. Venus de Suisse alémanique, leur musique est une nébuleuse kraut aux accents funk, soul et pop sixties. Chez nous, ils ont été découverts et encensés par Nova. Leurs titres à la fois enivrants et dansants nous permettent aussi d’admirer l’impressionnante installation lumineuse mise en place.

Suivent ensuite tout au long de la longue nuit :

Winter Family,

Maestro,

Petit Fantôme (en DJ Set)

et Marc Melià.

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