Quelques jours avant nous avions vu Rebeka Warrior faire une apparition Hitchcockienne pendant l’impressionnante et émouvante pièce de Vimala Pons dont elle a composé la musique. Nous étions aussi plongé dans son premier roman, Toutes les vies. La salle du Minotaure est bien pleine et une grande partie du public est venu ce soir là pour les Kompromat. Mais par rapport à beaucoup de salles de Paris ou d’ailleurs, le public est l’un des plus hétérogènes que l’on puisse imaginer. C’est assez génial de voir tous les âges, tous les styles. Décidément Les Rockomotives sont un festival vraiment à part.
On a très souvent écrit à propos des Mansfield Tya, vus, par exemple quatre auparavant danscette même salle et filmésde nombreuses fois depuis toutes ces années. Nous sommes souvent revenus sur le regard, les regards, la complicité incroyable et touchante. C’était la première fois que l’on pouvait voir Kompromat sur scène. Et il faut bien avouer que Rebeka a pris une dimension des plus impressionnantes. Elle occupe la scène qui parait vite trop petite pour elle pendant que Vitalic fait d’abord danser le dance floor avant de le faire littéralement exploser de joie, d’énergie, de cris et de bonheur. Rebeka elle est de tous les fronts et si le regard est souvent caché derrière des lunettes noires, les sourires en disent long. Un plaisir simple et entier d’être sur scène, de partager avec son acolyte, avec la foule ce moment là. Ce moment précis. Cette minute là. Cette seconde là. Quelques jours avant un Zénith complet, Kompromat joue comme si ils étaient devant un stade rempli ! Une générosité totale, absolue.
Un très grand merci à Jean Philippe & Clara, on ne le dira jamais assez !





