voûte céleste

on sait tout de suite pourquoi on aimerait que cellar door se traduise par voûte céleste. par un samedi après-midi aussi parisien que pluvieux, les premières notes de la démo de cellar door poussent les nuages, appellent un rayon de soleil. délicates, fluides et si apaisantes, les mélodies épousent la quiétude de ces heures estivales, égaient sans bousculer ces moments où on se prend à rêver d’un ailleurs effaçant la douleur du quotidien. cellar door nous emmène là où madrid nous avait abandonnés après sa dissolution, là où un label comme another record sait si bien cueillir ses talents [ceci est un appel non déguisé]. au long de ces trente trop courtes minutes se dessinent élégamment des mélodies complexes bien qu’épurées, des ambiances structurées bien que ténues. il ressort de cette bulle dans laquelle nous capitonne cellar door, une subjugation sans concession, une hypnotique balade dans un univers où rien ne raccroche, ou rien n’écorche, une rémission totale et tellement bienvenue. encore...