Les décisions de l’entourage d’un artiste nous paraissent parfois étranges mais on n’a pas vraiment d’autres choix que de les accepter : Le Cargo ! soutient les artistes quand ils sont encore en train de devenir connus, c’est le cas pour Billie Eilish, qu’Emilie avait photographiée à la Cigale mais maintenant qu’elle est à Rock en Seine en tête d’affiche, sur une grande scène où l’espace devant est suffisant pour accueillir tous les photographes accrédités, invisibles pour 90% des spectateurs, Le Cargo ! comme pas mal d’autres médias web s’est vu refusé l’accès habituel, accordé par 90% de la programmation, qui permet de faire de bonnes photos des artistes. On s’est donc contenté de quelques photos de loin au téléobjectif.
Seule consolation, on a pu ainsi profiter pleinement du concert du début jusqu’à la fin, de très loin car les fans (plutôt jeunes et de sexe féminin) étaient venues en masse et très tôt. L’accueil pour Billie Eilish a donc été délirant comme il se doit surtout dans le premier quart de la fosse, pour le reste c’était variable, des "poches" de gens qui dansent un peu partout, un public attentif et venu clairement pour elle, le reste de la programmation était beaucoup plus axé découvertes, et nous on était venus pour ça. Mais on aime bien Billie Eilish sur disque et le live conforte cette bonne impression, la chanteuse dégage quelque chose de plutôt chaleureux et simple et sans en faire des tonnes, elle occupe bien la scène. Le son est plutôt bon pour la grande scène, il faut dire qu’en dehors de la batterie, il n’y a pas grande chose à sonoriser, il faut juste s’assurer que la voix soit largement entendue avec toutes les petits nuances qui font son charme. Mission plutôt réussie . Comme on est pas trop devant, on échappe aux basses trop envahissantes qui gâchent parfois un peu l’expérience. Bref sans être fan et connaitre toutes les chansons, on passe un bon moment et si jamais certains se posaient la questions, la prestation comme le public ont prouvé que Billie Eilish avait clairement sa place en tête d’affiche de (pas tout à fait du) Rock En Seine (mais on se fiche des étiquettes quand le talent est là)