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publié par Mickaël Adamadorassy le 09/09/14
Rock en Seine 2014 - Jour 1

On l’avait potassé notre Rock en Seine 2014, écouté tous les groupes, étudié la disposition des scènes, calculé le temps à passer à chaque set pour voir le maximum de groupes sans finir complètement sur les rotules. Et évidemment tout ne s’est pas passé comme ça même, si on est quand même content d’avoir pu voir 30 groupes sur les 75 programmés. Et donc le Rock en Seine qu’on va vous raconter c’est d’abord celui du mélomane avide, qui sait que les gens qui programment le festival ont le nez creux quand il s’agit de repérer des groupes à fort potentiel. Pour ce vendredi, on en attendait beaucoup de Hozier, Crystal Fighters et Die Antwoord.

Cage The Elephant

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Le jour 1 commence par un lamentable fail, on vous avait conseillé Jessica93, on a perdu tellement de temps à chercher un distributeur de billets à Boulogne qu’on aura à peine le temps d’assister à un bout du concert de Cage The Elephant. Les américains proposent un show endiablé, très rock, qui semble taillé pour la grande scène mais bizarrement on les a plutôt préféré dans la nuance.

voir les photos et le compte-rendu du concert

Tiger Bell

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On file ensuite voir Tiger Bell qui joue chez Pression Live à l’autre bout de Rock en Seine. La scène se trouve dans un "espace pression live" dont l’entrée est bien marquée du logo d’une célèbre marque de bière... c’est un poil trop intrusif à notre goût mais bon il y a plein de groupes qui vont passer sur cette scène donc on oublie vite ce "détail" pour apprécier le set efficace de Tiger Bell un peu moins punk que prévu mais débordant d’énergie quand même, peut être un peu trop pour bien mettre en valeur un disque.

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Pegase

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Les français de Pegase pratiquent une pop-rock tout en douceur, il y a beaucoup de synthés mais en live c’est un "vrai" groupe avec guitare, basse, batterie. Leur set est agréable mais on sent que c’est encore un peu vert, on a rapidement l’impression d’être toujours au même tempo, la même intensité et qu’ils n’arrivent pas à enclencher la vitesse supérieure (ou ne veulent pas ?).

Voir les photos et le compte-rendu du concert de Pégase

Wild Beasts et Traams

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Le son de Wild Beasts étant mauvais au point qu’il en devient désagréable, on ne restera que quelques chansons qui ne nous remueront pas plus que ça, dommage sur disque, il y avait vraiment de la matière à donner un bon show.... (voir les photos et compte-rendu du concert de Wild Beasts )

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On se rabat donc sur Traams où on arrive en milieu/fin de set. Sur scène, le classique trio guitare-basse-batterie. La six-cordes est bien devant, elle sonne bien, elle a suffisamment d’ampleur pour être le seul instrument hors section rythmique. On est plutôt content d’avoir zappé Wild Beasts pour eux et puis en fait l’instrumental cool qu’on écoute depuis un moment commence à durer, et à durer et à durer. Euh ouais.. drôle de choix et difficile de se faire un avis juste là-dessus, on a pas entendu les morceaux phare du groupe qu’on avait déjà bien apprécié en une ou deux écoutes mais rien que ce petit intermède donne envie de plus.

Camp Claude

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On a trouvé entre les deux un petit moment pour faire subir à Camp Claude un examen impitoyable du live. Finalement la "scène" Ile de France est un tout petit espace sous bâche, qui est déjà archi-plein, l’electro il faut être un minimum enveloppé dedans pour apprécier, là on est dehors et le son est assez bas comparé au volume ambiant alors les conditions ne sont pas optimales...On n’en ressort pas plus convaincu qu’avant, mais donc on ressaiera une autre fois. Autre enseignement : la scène IDF c’est pas la peine à moins d’arriver très en avance....

Crystal Fighters

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Jusqu’à présent on avait pas vu de groupe vraiment enthousiasmant et on attendait un peu Crystal Fighters pour ça. On a pas été déçu du tout, en fait le groupe nous a fait passé un très bon moment du début jusqu’à la fin.

Voir les photos et le compte-rendu du concert

Hozier

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Le peu qu’on a entendu de Hozier nous a fait penser aux Cold War Kids des débuts, il est pourtant irlandais mais a déjà séduit les Etats-Unis avec son titre Take Me To Church. Son univers n’est pas des plus évidents à faire partager en festival mais lentement par petites touches il arrive à nous faire rentrer dans sa bulle.

Voir le compte-rendu et les photos du concert de Hozier sur Le Cargo !

The Hives

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On est resté quelques chansons, le temps de confirmer qu’on aime pas The Hives, ce qu’ils font ils le font bien, ils se donnent à fond, ils ont des ninjas démêleurs de cables ce qui est ultra-cool mais il n’y a rien que vous prenne vraiment aux tripes là-dedans, rien qu’on ait pas déjà entendu. C’est ce qu’il faut sur une grande scène de festival à 21h et tant mieux mais on ne regrette pas d’être parti retrouver Mac Demarco.

A voir sur CultureBox : http://culturebox.francetvinfo.fr/festivals/festival-rock-en-seine/the-hives-au-festival-rock-en-seine-2014-161869

Mac Demarco

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Mac Demarco débarque sur scène avec deux accessoires qui semblent vissés au personnage : la clope et la casquette. Lui et son groupe sont un peu crevés d’avoir enchaîné les festivals tout l’été (d’ailleurs on les a vu à la route du rock 2014 aussi ) mais ils entendent bien finir en beauté. On ne dira pas que la musique est inoubliable mais il y aura quand même pas mal de raisons de se rappeler de leur set. On vous laisse en juger avec les photos et un compte-rendu plus détaillé.

Die Antwoord

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On avait du mal à estimer la popularité en France du trio sud-africain, certes leur mélange de techno et de hip-hop est très très efficace mais l’imagerie associée est étrange voir carrément malsaine ou d’un second degré pas évident pour tout le monde. En voyant la foule compacte amassée devant la scène, on a notre réponse, leur public est là en masse, c’est le genre qui est là pour danser du début jusqu’à la fin du set et qui connaît tous les gimmicks du groupe. A tel point qu’il semble impossible de se rapprocher de la scène et que le début du concert on le voit avec la scène masquée par les arbres qui bordent la limite "officielle" de la scène, heureusement ça bouge tellement qu’on réussit à se placer un peu mieux pour apprécier le concert.

Il n’y a pas de musiciens ici, juste un DJ donc la majeure partie de la musique est un enregistrement et tout se joue donc sur la prestation des deux chanteurs

Ninja (le mec à qui il manque pas mal de dents) et Yo-Landi Vi$$er (la jeune fille blonde faussement gamine) et ils sont largement à la hauteur de leur réputation, aussi bien vocalement que dans l’énergie déployée pour occuper toute la scène du début jusqu’à la fin, aidés pour l’ambiance par un écran géant qui reprend les images emblématiques de leurs clips,des danseurs /danseuses masqués et une sorte de Casper gonflable très jovial certainement parce qu’on l’a pourvu d’un énorme phallus en érection aussi grand que lui.

On est pas ultra-fans de la musique de Die Antwoord, mais on ne peut que constater qu’ils sont très très bons en live, l’imagerie décalée, les rôles qu’ils interprètent très bien dans l’univers qu’il se sont créés, tout ça les aide à se jouer des clichés des styles musicaux auxquels ils empruntent et en même temps au premier degré ça reste 1 heure et quelques de pure défouloir pour qui est client.

Artic Monkeys

Sur la route du festival, on avait croisé deux allemandes perdues qui cherchaient le festival, en faisant un bout de route ensemble, on leur demande quels groupes les ont motivées pour faire le déplacement jusqu’à Paris. On est assez surpris d’apprendre qu’elles sont venues uniquement pour Artic Monkeys et qu’elles vont passer l’après-midi à les attendre devant la grande scène.

On est passé un peu à côté de ce groupe et Rock en Seine 2014 ne sera pas l’occasion pour nous de tomber sous le charme. On écoute 4 ou 5 morceaux, pas désagréable dans l’ensemble mais on est pas séduits plus que ça par une mélodie, renversés par le son ou impressionnés par le jeu de scène. Tout devant ça s’agite beaucoup mais dès qu’on recule un peu temps, l’enthousiasme du public décroît rapidement, on écoute distraitement en faisant une pause repas, à côté de gens qui pique-niquent à côté de gens qui dansent tout seul, à côté de gens qui discutent d’autres choses à côté de gens qui remuent la tête vaguement en rythme.

Trentemøller

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A ce moment le plan était de rentrer tôt car il ne restait que de l’électro à part les Monkeys, heureusement que Trentemøller était sur la route du retour : ce fut la bonne surprise du jour.

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Et pour finir une sélection de photos des concerts du vendredi 22 à Rock en Seine :

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