Crystal Fighters était un des groupes qui nous avaient le plus plu dans notre playlist Rock en Seine 2014. Leur biographie raconte une histoire de grand-père basque à moitié fou qui a écrit un opéra inachevé et dont les membres du groupe se sont inspirés à leurs débuts, découvrant ainsi la culture basque, qui va devenir partie intégrante de la musique comme un tas d’autres influences qui vont du punk espagnol à la musique africaine. On en attendait donc beaucoup et on a pas été déçu !
Sur scène ils sont cinq, un guitariste torse nu et pantalon moulant 
qui envoie un son de Les Paul énorme, un batteur et un 
clavier/percussionniste coiffés tout deux de plumes à l’indienne et 
trois chanteurs : Sebastian,  qui a un look entre hippie et gourou de secte farfelu,
 barbu, bardé de colifichets et avec sur la tête un couvre-chef 
agrémenté de grandes plumes vertes, et Laure et Mimi, les deux chanteuses, habillées dans le
 même style. Tout ce petit monde s’agite dans tous les sens, chauffe le 
public et a l’air de prendre son pied royalement. 
La recette live de Crystal Fighters c’est une base 
rythmique très dansante appuyée par un énorme son de guitare, des 
claviers juste ce qu’il faut, des percussions basques, le tout bien dosé pour laisser toute la 
place aux voix, que ce soit Sebastian en lead ou à trois en mode chorale. Difficile de leur attribuer un style, tellement ça part dans tous les sens mais il y a bien toujours un sens du rythme et de la mélodie qui font mouche.
Crystal Fighters sur le papier ce n’était pas forcément notre tasse de 
thé mais toute cette énergie déployée sur scène, l’originalité du 
mélange, la qualité des compositions fait qu’on est conquis, sans se poser 
de questions, la bonne humeur c’est parfois terriblement contagieux.







 
						


