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publié par gab le 27/04/18
Alela Diane - La Cigale, Paris - 26/04/18
La Cigale, Paris

La Cigale affichait complet hier soir pour le concert parisien de la tournée printanière d’Alela Diane. Nous-mêmes affichions ouvertement notre joie d’être là à attendre au cœur d’un public multi-âge. L’air du temps, enfin, affichait sans complexes les prémisses et les promesses d’une soirée hors du commun. C’était hier et c’est aujourd’hui. Assis au 4ème rang, nous y sommes encore, quasi transis.

dames

La soirée commence idéalement avec Olivia Chaney, première partie de folk anglaise. Olivia, seule en scène, entame son set avec une reprise de la "Ballade des dames du temps jadis" du tandem François Villon / Georges Brassens puis, alternant guitare et piano, parcourt les chansons de ses deux albums, solennelle et délicate. Notons que son deuxième album sort justement en juin, à suivre de près.

invitation

Viennent ensuite nous rejoindre sur scène Alela Diane et ses deux acolytes (dont je n’ai malheureusement pas retenu les noms) pour un all-girl band très à propos, faisant la part belle au très féminin nouvel album, Cusp. Et quoi de mieux que trois multi-instrumentistes pour habiller tout en délicatesse les morceaux d’Alela ? Violon, violoncelle, flûtes, batterie, deuxièmes et troisièmes voix, parfois a capella, et bien sûr piano et guitare, c’est un trio mouvant qui nous ouvre ses portes et nous emporte. Une invitation au voyage auditif et visuel (la robe d’Alela Diane est un voyage en soi) auquel il serait bien difficile de se refuser.

brin

Quel plaisir de voir Alela Diane perdre un peu de la solennité parfois frisquette qu’elle affiche sur disque au profit d’un brin d’imperfection et d’un supplément de vie. Quel plaisir de retrouver tous les morceaux qui nous ont tant fait vibrer sur ses précédents albums, les "Colorado blue", "Dry grass & shadows" et en rappel "Oh ! my mama" et "Age old blue". Car non seulement les orchestrations sont variées et bien senties mais le choix des morceaux est lui aussi impeccable jusqu’au bout et ce deuxième rappel, salle debout, claps enthousiastes, pour "The pirate’s gospel".

boucle

Si on voulait faire la fine bouche, la seule (toute) petite déception reste l’arrivée de la grosse caisse en milieu d’"Emigré". C’est peut-être nous mais franchement le morceau n’en avait pas besoin et ça nous a un peu gâché ce moment qu’on attendait avec impatience. Alela se rattrapera tout de même en fin de morceau avec la mise en boucle de son chant pour, comme sur disque, un effet mantra cathartique.

périple

Et comme souvent dans ces cas-là, c’est avec une impression de trop peu qu’on sort de La Cigale, à peine rassasiés mais heureux d’avoir pu assister in extremis à ce concert. Pour les moins chanceux qui se sont heurtés aux limites de capacité de la salle, Alela Diane finit ce soir et demain son périple français à Bourges et Lyon mais elle sera de retour en novembre. N’attendez pas trop avant de prendre vos places.

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petit cliché amateuro-smartphoneur pour l’ambiance

Set list
1- Albatross
2- Threshold
3- Never easy
4- Ether & wood
5- Colorado blue
6- About farewell
7- Moves us blind
8- Buoyant
9- The rifle
10- White as diamonds
11- Dry grass & shadows
12- Emigré
13- Song for Sandy
14- Wild ceaseless song
1er rappel
15- Lady divine
16- Oh ! My mama
17- Age old blue
2ème rappel
18- The pirate’s gospel

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publié par le 27/04/18