Dans les lieux les plus improbables. Les moins glamours. Coincés en haut d’un escalier de fer. Comme un échafaudage de travaux interminables. On pourrait être à Berlin ou dans un décor d’un BD de Bilal. Bas de plafond, pas de recul, mauvaise lumière. Le groupe respecte sans le savoir le code couleur du plus si nouveau logo du Cargo ! Rouge et noir. Le contact est maladroit, un peu gauche d’autant plus charmant ou charmeur. On arrive presque à se faire taire le Point FMR. Juste pour nous, juste pour la session, pour quelques instants, pour le plaisir, pour le jeu. Le groupe se lance. Se demandant un peu où il va. On aime cette idée. D’essayer. De changer, de bricoler, juste pour voir. On se repose d’avantage sur les harmonies vocales car les guitares électriques sont débranchées. Les voix se mêlent, s’envolent, nous touchent. Le mur du son laisse la place à un dépouillement des mélodies, des sentiments. Les morceaux sont présentés nus. Nus et beaux. Comme des corps fragiles, qu’il faut savoir respecter et aimer.

Après Ramona c’est au tour de Veronica de tomber...

The fountain

Staying here

Merci à Michèle et au Point FMR.

Images : Renaud de Foville