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publié par gab le 14/08/14
Val Logan
- Red letter day
Red letter day

Avec un patronyme porté sur la mécanique comme celui-ci (au croisement entre les remontées mécaniques d’une station de sports d’hiver et une voiture d’entrée de gamme), on pouvait craindre le pire. Sans compter qu’en lisant un peu vite, on se surprend à avoir des petites réflexions estivales du genre « Tiens Van Halen écrit au Cargo ? ». C’est le souci des chroniques de la mi-août, l’esprit vagabonde inévitablement loin de nos/vos préoccupations musicales habituelles. C’est fort dommage pour Val Logan vu la très bonne qualité de ce Red letter day. Allez, reprenons-nous deux secondes, Van Halen peut aller se défouler ailleurs, ce disque nous fait plutôt/décidemment penser au premier disque de Luis Francesco Arena, c’est quand même autre chose. Ce côté je déboule tout seul (ou presque) avec ma guitare et je livre sans en avoir l’air des morceaux d’une évidence pop incontestable. D’ailleurs, c’était l’été. Luis Francesco Arena. Moui. Où en était-on ? Ah oui, pour ne rien gâcher, Val Logan possède lui aussi une très belle voix. Ceci aidant sûrement cela.

Vous l’aurez compris, amateurs de musique luxueusement chargée, passez votre chemin. Val Logan se limite presque exclusivement au chant-guitare et en même temps il n’a pas besoin de plus, ses morceaux non plus. D’ailleurs la rare fois où il s’éloigne de sa guitare, on est rattrapé par des sons moins enthousiasmants que le simple chant d’une guitare folk. En clair, Val Logan a fait le bon choix de production en misant sur la simplicité et le dénuement : une guitare, quelques notes de piano et ça coule tout seul. Ça coule d’autant mieux, on l’a évoqué mais il faudrait insister un peu tout de même, que les mélodies sont là, limpides, accrocheuses. Et quand on fait le total au bout du compte (une petite équation valant mieux que de longs discours un brin décousus, on aurait dû commencer par-là) :

mélodies + voix = bingo !

Et dans bingo, il y a go ! Ce qui veut dire que certes ça se laisse très bien écouter mais qu’il serait aussi envisageable d’y mettre un peu d’ordre et de production pour canaliser la fougue du jeune homme. Reste que pour un premier autoproduit, ce disque vaut le détour. Il est en tout cas très adapté à l’été, aussi moche soit-il. A suivre donc et à (ré)écouter.

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publié par le 14/08/14