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publié par alex le 24/09/00
unbelievable truth
- sorrythankyou
sorrythankyou

slogan publicitaire

the unbelievable truth sort en 1998 un premier album très prometteur, almost here, et devient du même coup un des grands espoirs de la musique anglaise. le groupe avait réussi immédiatement à trouver un son particulier, à sortir des sentiers battus de la pop anglaise. ce qui n’était pas un pari gagné d’avance ! leur musique mélancolique, aérée et souvent acoustique frappait par la pureté des mélodies et la beauté subtile de la voix d’andy yorke. le fameux slogan publicitaire « quelques grammes de finesse dans un monde de brutes » sied en effet parfaitement à la musique de ces jeunes anglais.

ballade aquatique

une tournée réussie suivit la sortie du premier album, mais les choses se compliquèrent rapidement. leur maison de disques les lâcha rapidement, et c’est shifty disco, un petit label anglais, qui sort finalement leur nouveau disque, sorrythankyou, dès l’été dernier en angleterre. pas de révolution chez unbelievable truth à l’occasion de ce nouvel album : dès le premier morceaux, “landslide”, on retrouve la patte unbelievable truth : le rythme est assez lent, le refrain « we’re...caught in a lanslide » est parfait, le style est raffiné, l’ambiance envoûtante. la production par contre s’est affinée : les arrangements sont légèrement plus complexes, les musiciens ont gagné en maturité. “pedestrian”, construit autour d’un refrain comparable à celui de “lanslide”, nous montre unbelievable truth sous un jour plus agressif, avec guitares et basse saturés. “home again”, à l’inverse, est une douce ballade aquatique, un songe mystérieux.

des regrets,...

une certaine sérénité caractérise ce deuxième album d’unbelievable truth : la musique de leur premier album traduisait une certaine forme d’angoisse, de nervosité. le groupe semble avoir écrit et enregistré son deuxième et dernier album dans un tout autre état d’esprit. les musiciens sont débarassés de toute forme de pression. « tomorrow you could be reborn » chante andy yorke avec conviction dans la magnifique ballade “she’d your skin”. l’album se termine par un dernier morceau émouvant, une des plus belles chanson qu’unbelievable truth n’ait jamais écrite : “let it flow”, emmenée par une partie de piano d’une grande classe, permet au groupe de se retirer de la plus belle façon qui soit, mais laisse bien des regrets. ce groupe n’aura jamais eu la place qu’il mérite, sa musique subtile et pure aurait mérité un peu mieux.

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publié par le 24/09/00
Informations

Sortie : 2000
Label : shifty disco