Nous avions eu la chance de la recevoir à la maison pour une session totalement bluffante. Nous attendions donc ce concert de Trixie Whitley avec impatience. C’est peu de le dire.

Accueilli par un Francis Zegut, grand fan de Trixie, et responsable de quelques uns de nos premiers émois musicaux d’adolescent et qui vous dit "Alors c’est toi le Cargo !". Déjà la soirée se pose là.

Et puis il y a Trixie. Resplendissante, enivrante, magique. Une voix envoûtante, une énergie qui emporte tout sur son passage. On sent une pointe de nervosité, de trac peut être, on entend les rires qui fusent, on croise les regards intenses et profonds, on ressent le plaisir, on se laisse envahir par les frissons, submerger par les musiciens absolument parfaits (dont le tonton bassiste à la main cassée !!! qui officie normalement dans dEUS). Et puis la voix. Pas grand chose à dire sur cette voix, les mots seraient un peu ridicules. On attend juste que Trixie repasse à Paris, on attend de recroiser sa route comme le disait Tonton Zegut après le concert.

Un seul petit bémol, nous n’avons pas eu de "I’d rather Go Blind" ce soir. Pas grave on se fera le shoot quotidien de ce morceau qui nous a rendu accroc le casque sur les oreilles, profitant des derniers frissons de la nuit. En repensant au dernier morceau avant le rappel qui nous a laissé le souffle court, on se dira que pour une fois le public parisien était à la hauteur, plein d’amour et qu’en échange nous avons eu le droit à un vrai rappel... une fois les lumières de la salle rallumées pour un superbe cadeau. Un morceau en construction, pas encore finie, un cadeau rare et précieux. Comme Trixie  !

Un très grand merci à Jean Philippe.