C’est la neuvième fois que l’on voit Titi Robin en concert depuis notre première fois aux Bouffes du Nord il y a presque 20 ans ! Et si on arrive toujours dans un pays que l’on a l’impression de connaitre, qu’il y a toujours quelque chose de familier, de chaleureux et de particulièrement accueillant, ce n’est jamais le même concert, jamais la même configuration, c’est toujours surprenant !
Aujourd’hui au Café de la Danse, salle où nous avions vu Titi et Faiz Ali Faiz pour ce qui restera l’un de nos plus beaux concerts, Titi nous présente son tout dernier album Le sable et l’écume, le premier à sortir en vynil avec un trio de très haute volée. C’est accompagné par le flegmatique et ensorceleur Renaud- Gabriel Pion que nous avons vu avec Elvis Costello à la Philharmonie et surtout avec son duo Atonalist & Gavin Friday à Petit Bain, le très impressionnant contrebassiste Chris Jennings et le fidèle et génial Ze Luis Nascimento.
La musique de Titi est une musique de voyages et de rencontres, une musique à la croisée des influences, une musique d’un musicien incroyable ouvert, curieux et toujours en recherche. Titi présente la musique de son dernier album, de ce quartet comme libre et radicale, elle est aussi généreuse, virtuose et chaleureuse, elle permet aux quatre solistes de s’exprimer dans toutes les combinaisons possibles, de se répondre, de s’accompagner, de s’écouter. Le concert de ce soir nous emporte sur différents chemins, vers différents voyages. Tout est possible avec de tels musiciens qui flirtent avec les musiques du sud bien évidemment, mais aussi le jazz, la musique contemporaine, les sonorités des pays de l’est ou encore indiennes. C’est en effet libre et radicale, mais sans jamais oublier le plaisir simple, immédiat et partagé avec ceux qui auront eu la chance d’être au Café de la Danse en cette fin du mois de novembre.
Comme tous les concerts de Titi, cela se terminera, cette fois ci sur une improvisation totale, par une invitation à venir danser sur la scène. Un moment de partage qui, plus que jamais, fait un bien fou !
Un grand merci à Thomas de Viavox !