C’était un matin parisien. Nous nous retrouvons dans un bar. Il fait un peu froid. La lumière uniforme gomme le relief de la vie parisienne qui défile devant nos yeux. Joe est seul. Le reste du groupe n’a pas trouvé la force de nous rejoindre. Les nuits parisiennes ne sont peut être pas aussi mornes et tristes que beaucoup le disent.

On se posent en terrasse. Il n’y a que deux clients à l’autre bout. Et la rue n’est pas encore trop bruyante. Joe prend le temps. De retrouver ses esprits, de réfléchir à ce qu’il va jouer et comment, puis qu’il est seul, en acoustique.

Pour le premier morceau Muesli, Joe fixe la caméra et vous raconte une histoire, une part de son enfance. C’est drôle, prenant et la première fois qu’un morceau nous est raconté aussi frontalement. La session est lancée. On oublie le froid, l’horaire matinal. La terrasse et sa bâche en plastique disparaissent. Nous sommes captivés par Joe et ses histoires, par les mélodies du Spinto Band, par le plaisir simple d’une session acoustique, un matin, dans un bar parisien.

The living things

Muesli

Merci à Erwan et au Cannibale.

Images :Renaud de Foville