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publié par Mickaël Adamadorassy le 06/09/18
The Orielles - Rock en Seine 2018 - 24/08/2018

On a découvert The Orielles pas très longtemps après leur concert à la Maroquinerie et on ne pensait pas les revoir de si tôt en France, à notre grand regret. Et oh bonheur les voilà dans la programmation de Rock en Seine 2018. Hors de question de les louper donc, on arrive donc bien en avance devant la scène Firestone pour pouvoir être au premier rang (pas d’accès possible pour les photographes autres que ceux de l’équipe Rock en Seine). On est pas les seuls à avoir repéré ce trio anglais car l’espace devant la scène Firestone se remplit bien et quand le groupe arrive, dans la lumière orangée de la fin d’après-midi, l’accueil est plutôt chaleureux et on sent qu’il y a quelques connaisseurs.

La section rythmique assurée par Esmée (basse) et Sidonie (batterie) muscle son jeu en live. Pour Sidonie, c’est précis, bien envoyé et en même temps il y a déjà cette intelligence de jeu qui consiste à ne pas en mettre partout, à laisser de la place pour les autres. Comme souvent dans les formules en trio, la basse se place en avant, en particulier sur l’excellent Old Stuff, New Glass , le gros "tube" du groupe pour l’instant. Le bilan pour les guitares est un plus contrasté : il y a déjà un son et un personnalité mais il y a une certaine "acidité", un côté trop chargé en effets qui nuit un peu à la puissance de l’ensemble.

On se dit que le guitariste Henry gagnerait à être épaulé par un deuxième larron qui apporterait un soutien rythmique à l’édifice sonore et permettrait à Henry de se lâcher encore plus et d’explorer des sonorités encore plus barrées sans devoir tenir la maison avec la basse. Apparemment ils ont trouvé... et perdu ce quatrième membre.

En attendant, même si c’est encore un peu vert, perfectible au niveau du chant d’Esmée qui manque un peu de variété et du son d’ensemble, The Orielles nous ont offert un vrai bon moment de live, de la pop pêchue, sautillante, saupoudrée de quelques accents psychédéliques, ils savent à la fois produire des mélodies qui seraient parfaites dans la prochaine rom-com indée primée à Sundance, des petites douceurs emballées décliatement dans des coussins de plumes d’ange mais aussi emballer la machine et partir le temps d’une fin de morceau dans du rock bien déjanté.

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