La vie c’est un peu comme une chanson de Tears For Fears, "I find it kind of funny, I find it kind of sad", c’est un peu cet effet là d’apprendre à peu prêt en même temps la fin des Bree Van De Kamp’s et celle de Desperate Housewives (dont la fameuse Bree fait partie).

Autant on regrettera pas les deuxièmes (pour ma part une saison m’aura largement suffi), autant les prestations survitaminées des premiers vont nous manquer, même si on sait que comme dans toute bonne sitcom, la mort n’est jamais définitive (et l’amnésie et les jumeaux maléfiques cachés statistiquement sur-représentés) et qu’ils reviendront sûrement sous une autre forme, mais c’est quand même la fin du belle aventure, célébrée heureusement et dignement dans le chaos, les hurlements et les gros riffs, jusqu’au paroxysme où le matos prend cher : la jaguar qui déguste déjà assez souvent n’aura pas eu de répit pour la dernière où c’est avec les baskets que Pedro la joue, Palem, le chanteur a eu beau se verser son verre rempli de bière sur la tête, ça ne lui a pas trop refroidi ses ardeurs, son sampleur et son pied de micro envoyés dans le décor en témoigneront.

Ça se finit dans la fosse et un peu comme dans un match de foot où tout le monde saute sur celui qui a marqué. Mort Subite ? . But en or ? Un pur moment de rock’n’roll dans tous les cas.