La soirée des chroniques

Allez c’est la soirée chroniques. Oui ; je sais, vous pouvez être jaloux, vous vous dites, y en a qui ont quand même des samedi soir sympas... Cela peut faire des envieux, j’en ai conscience, mais j’assume. Surtou quand il y en a des dizaines en retard. Plus que de bières dans le frigo ! On sait bien qu’on ne rattrapera pas tout, mais bon... Je parle des chroniques, pas des bières. On pioche, au hasard, plus ou moins et puis, tout à coups, on se dit qu’il faut absolument écrire sur le Lie lover lie des Blood Arm... Parce que de tous les albums chroniqués ce soir c’est le seul, avec le Ep de Pop Levi, à vraiment revenir régulièrement à nos oreilles. Non pas qu’il soit le meilleur de l’année, mais plutot le genre de petite chose qui vous fait un bien fou.

Même pas douze chansons

A peine plus de 36 minutes pour vous mettre la pêche, pour nous donner de l’énergie pour le reste de la journée. Un peu comme les Supergrass - le piano omniprésent sur l’album de The Blood Arm n’est pas pour rien dans le rapprochement que l’on peut faire avec les anglais - ont su le faire sur leurs premiers albums. On a l’impression de se jeter, nu avec des colliers de fleurs et des dessins à l’encre et à la peinture sur tout le corps, au milieu d’un bain de bonne humeur, d’énergie et de folie douce... Franchement on ne voit même pas qui peut resister à Suspicious Character. Qui oserait faire une chose pareille ? Le morceau totalement imparable qui vous fait bouger vos fesses, remuer la tête et taper du pied et tout cela en même temps. Simple, frais et totalement imparable. Heureusement le reste de l’album n’est pas à l’image de ce morceau car on se dirait que le groupe à trouver une recette qu’il décline invariablement. Non, non The blood arm est bien plus malin et talentueux que cela...

Posé au milieu de l’album

On n’en doute plus du tout avec Going to Arizona, posé au milieu de l’album comme une pierre dans le jardin du voisin, ce morceau, qui n’a que peu à voir avec le reste de l’album, irait plutôt voir chez les allumés du Texas, les Polyphonic Spree... moins harmonique mais proche dans la mélodie douce et pop et soutenue par un ensemble de voix proche de la chorale, le morceau est un interlude parfait au milieu de l’énergie dégagé par des Visionaries (qui vous fera pousser un peu plus à fond le bouton du son) ou encore Ps i love you but i don’t miss you toute guitare dehors.

Reste plus qu’à les voir sur scène, après les avoir raté dans un concert promo au Paris Paris, commencé bien trop tard hélas pour qui ets un peu allergique à ce genre d’endroit... Si ils arrivent à rendre l’énergie que dégage cet album sur scène, on peut parier une couille gauche (ou un ovaire si vous êtes de la gente féminine) que les concerts de The Blood arm nous feront perdre quelques litres de transpiration et les bières que ce genre de chronique nous "force" à consommer.

Blood Arm’s Myspace