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publié par Mickaël Adamadorassy le 09/11/05
Teamforest
- Let's Get Away From Here ep
Let's Get Away From Here ep

Teamforest c’est d’abord un homme, Philipp Bückle qui compose, joue et produit tous les morceaux de cet EP mais le terme team n’en est pas pour autant usurpé puisqu’il a invité pas mal de gens pour jouer dessus. Et la forêt dans tout ça me direz-vous ? Eh bien allons y pour la visite.

Bouleau

Philipp Bückle, batteur et guitariste de son état, sévissait à la base dans Jefferson (post-rock) en parallèle aux "paysages mélancoliques" de son projet solo, Forest. Et puis un beau jour il tomba sur l’electronica et ce fut un vrai coup de foudre. Maintenant ils vivent heureux, ont changé de nom et ils travaillent sur un album qui met longtemps à venir. Ils nous offrent donc en attendant ce premier rejeton en forme d’EP de 5 titres.

Hêtre

Vous vous demandez sûrement ce que peut donner les amours entre le post-rock et l’electronica. En fait, ce disque n’a pas grand chose à voir avec le premier tandis que le second est surtout présent dans la rythmique.

Teamforest c’est avant tout une musique belle dans sa simplicité, où une ligne de basse jouée presque avec détachement ou un piano électrique tout simple peut vous transporter. Et bien sûr il y a les voix omniprésentes. Celle de Philipp Bückle très douce et mesurée mais sans pour autant perdre en expressivité, elle est pour beaucoup dans l’impression de chaleur, de sérénité que procure ce disque. Il y a aussi la voix féminine de Antje Gehring sur presque toutes les pistes.

Saule

Teamforest c’est donc une sorte de pop minimaliste matinée d’electronica, entre vrais instruments et sons synthétiques, où l’on trouve des refrains catchy comme celui « Grounded For The Weekend » et son irrésistible "check,check, check it out) , un débit vocal très hip-hop et plein de sonorités très jolies dont on s’est plus vraiment ce qui est joué, programmé, trafiqué et qu’importe tant qu’elles se fondent dans le tout. et ce tout n’est jamais trop.

Let’s Get Away From Here laisse surtout une impression durable de beauté un peu triste, de sérénité qui réchauffe dans son dépouillement. et c’est communicatif, et c’est donc très recommandé, en attendant d’en avoir plus.

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publié par le 09/11/05
Informations

Sortie : 2004
Label : Starving But Happy