Un festival est une alchimie délicate. Une recette dont chaque ingrédient compte. En mettant les pieds pour la première fois il y a deux ans, lors de la seconde édition du TINALS nous avons très vite compris que toute l’équipe du festival tenait quelque chose de rare. Cet équilibre entre la programmation, le lieu, l’ambiance qui fait que l’on ne voit pas le temps passer, que à peine fini vous avez déjà envie de revenir. Il ne suffit pas d’avoir une programmation qui fait rêver. Savoir jongler avec les histoires de budget, d’exclusivité, de concurrence avec des festivals mastodontes, entre les têtes d’affiche qui attirent du monde et les découvertes, les petits plaisirs, les prises de risque... Savoir aussi créer une ambiance, une accumulation de plein de petites choses qui vous font dire que ceux là ils ont tout compris : les concerts gratuits en début de journée, les animations, le sourire des équipes, le lieu au milieu d’un no man’s land pourtant pas très sexy, la déco (mais pourquoi le TINALS est l’un des rares festivals à se dire avec raison que cela compte), les bières locales, les stands de bouffe, les horaires de programmation des groupes (juste ce qu’il faut de frustration pour ne pas vous gâche le plaisir), les petits efforts chaque année pour toujours améliorer tout cela ou encore la jauge qui, succès oblige, ne fait que grossir mais pas trop pour ne pas devenir invivable. Tout cela et encore mille autre petites choses qui font que l’on revient pour la troisième fois cette année avec cette impression d’aller à une fête entre amis (ils sont un peu plus nombreux chaque année à venir découvrir ce This is not a love song, dont tout le monde parle avec un grand sourire aux lèvres), une fête de famille sans les histoires de famille, à un grand rassemblement autour du feu, pour passer trois jours et trois nuits à écouter de la musique, à se raconter des histoires, à voir des groupes que l’on aime et à en découvrir plein d’autres...
Et puis vous étonnez pas si en allant aux toilettes vous croisez un type en train de jouer du Punk Rock... au This is not a Love Song, c’est normal !!!
Et puis évidemment il y a la programmation. Cette année on s’attend à du gros son, on s’attend à de la saturation, à des décibels mais pas que. On a envie de découvrir de nombreux groupes, à confirmer ou pas les impressions que l’on a en écoutant certains, à venir voir les anciens comme on va rechercher leur Cd dans notre collection, avec nostalgie et plaisir intact après toutes ces années. On se dit que l’on va en prendre plein les yeux, plein les oreilles et que trois jours cela sera bien trop court.
Si vous voulez vous faire une idée de l’édition de 2015, voilà ce que Fabrice en disait pour le Cargo !
Toute la programmation du festival est sur le site avec un morceau en écoute pour chaque artiste programmée. A écouter à fond avant de venir.
Le Cargo ! sera présent et vous proposera on l’espère quelques sessions acoustiques des groupes de cette année et tout un paquet de photos pour retracer l’édition 2016.