see thru broadcasting
découvert en octobre sur les conseils d’un ami américain, c’est 6 mois après que l’album s’introduit chez nos disquaires. il faut déjà évoquer see thru broadcasting, le label américain du moment. entre enon, gwen mars, mike g et radar bros, des noms qui vous seront certes inconnus mais qui méritent l’écoute, ce label pourrait escalader les marches du succès si qualité était une valeur première. le site du label offre donc des morceaux excellents de tous ces artistes en mp3 que nous vous conseillons vivement. vous auriez pu y découvrir l’intégralité de deux pépites rock indé "sir prize" et "submarine #3". deux morceaux qui justifieraient à eux seuls l’achat d’un album, eut-il été inégal. alors on reste un peu bouche bée à l’écoute du reste.
valeur première
moins psychédélique que flaming lips, moins foutraque que pavement, plus déluré que beck, les starlight mints livrent un peu le recueil synthétique idéal de la scène us des 10 dernières années. rajoutez à celà, la verve des kinks, la pop royalement orchestrée de the verve, les dandy warhols, le dandy bowie ("blinded by you" sculptée dans le bois de "ashes to ashes"). vous comprendrez que quand une telle synthèse se transforme en alchimie sur un premier album, ça nous laisse pantois. alors plutôt que de pleurer la fin du pavement, de s’apitoyer sur la noirceur réfléchie de eels, d’attendre impatiemment le prochain gomez, starlight mints offre l’album intemporel, autant plongé dans le passé qu’à l’affut du futur, mais pour sûr dont on doit se délecter dès à présent.