Nous arrivons au dernier moment sur place. Pour tout vous dire, rendez vous a été donné après les balances, tardives, et juste avant le concert. Quand nous arrivons dans la petite cour de l’Institut Goethe à quelques pas de la Tour Eiffel, les Spirit Fest vaquent à différentes occupations et nous voyons l’ingénieur du son en train de dîner sur le pouce. Très vite nous sentons bien que ce n’est pas le bon moment, après plus de mille sessions tournées on peut assez vite voir quand la situation est un poil compliquée. Quand en plus on vous prend pour quelqu’un d’autre, comme cela a été le cas un bref instant, on se dit très vite qu’il faut mieux refermer le sac et juste profiter du concert prévu quelques minutes après ! Quelques échanges plus tard tout se met en place avec une rapidité déconcertante. Les Spirit Fest sont on ne peut plus décontractés et totalement ouverts à l’exercice. Avec eux tout est d’une simplicité désarmante. Une mise en place des plus rapides pendant que le public commence à prendre place et nous tournons le premier morceau. Les bruits de vie nous entourent et intègrent parfaitement la scène surréaliste. En plus de 1000 session c’est sûrement la première avec le public du concert qui s’installe et écoute... On se dit qu’on a tout juste le temps de faire une chanson, une petite merveille de douceur et de poésie lunaire, un moment de grâce. Conscient que d’avoir réussi à filmer ce morceau relève de l’alignement parfait des planètes on se prépare à ranger, quand le groupe nous demande, presque timidement si on est d’accord pour essayer un second morceau.... mais moi je vous filmer jusqu’au petit matin si vous voulez !

Un second morceau, le public applaudit. Les Spirit Fest expliquent que le concert n’a pas commencé, juste quelques chanceux ont eu le droit d’assister à ce petit tournage chaotique mais qui se termine plus que bien. Quelques instants après, nous aurons la chance de voir l’un des plus beaux concerts de l’année. Tout simplement !

Anohito

In Our House

Un très grand merci au groupe pour son accueil, à Christophe et à l’Institut Goethe et en particulier à l’ingénieur du son de la salle.

Images : Renaud de Foville