Pour cette session avec Someone aka Tessa Rose Jackson, songwriteuse néerlandaise à la pop/folk délicate, nous avions une plage horaire très précise et évidemment en sortant du métro pour parcourir la centaine de mètre pour rejoindre le lieu de tournage il pleuvait des cordes. Et nous n’avions pas de parapluie. C’est donc un drôle de zouave, trempé des pieds à la tête, les lunettes en mode aquarium, que Tessa et son ami, qui l’accompagne au wurlitzer, ont vu débarqué.

Cela aura le mérite de tout de suite briser la glace et on s’installe donc tranquillement chez le caviste qui nous prête sa boutique le temps de la session. Le wurtlitzer est un clavier électrique à la sonorité fabuleuse mais il est un peu caractériel et il faut du coup des talents de Mac Gyver pour réussir à le faire fonctionner le temps de la session mais on s’en sort, Tessa a eu le temps de se chauffer la voix, votre serviteur sans être au sec ne fait plus "squiiish" ni "schploumpf" quand il se déplace et c’est donc parti pour quelques minutes de magie, un interlude hors-le-monde, très justement nommé "Strange World" qui évoque bien sûr la période étrange qu’on a tous vécus mais aussi cette impression qu’on peut avoir parfois, d’observer le mode comme à l’extérieur, déphasé mais ébahi par le monde autour de nous.

Strange World

On vous conseille d’ailleurs d’aller aussi jeter un oeil au très beau clip qui accompagne le morceau

Paris At Midnight

Ne quittons pas notre bulle, "Paris At Midnight" est une chanson tout aussi feutrée que la précédente, d’inspiration romantique mais moins folk (la version disque distille même quelques cuivres et tente de recréer un esprit qu’on imagine proche du Paris à l’époque des clubs de jazz, du cabaret ), le wurlitzer est beaucoup plus présent, pour notre plus grand plaisir

Merci au caviste le Carton De Six dans le 11ème à Paris pour son accueil !

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