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publié par Mickaël Adamadorassy le 17/07/11
So Was The Sun - OPA Bastille, Paris - 15/07/2011

On sait pas trop pourquoi ça s’appelait "soirée pénible", sachant que So Was The Sun a envoyé du gros son, que le dit gros son arrivait dans nos oreilles à peu prêt correctement mixé et que même si on ne raffole pas de l’OPA, cette salle a encore le mérite d’autoriser un volume suffisant pour que des morceaux comme « Chieftain » ou « Fuck You Dinosaur » sonnent comme ils doivent sonner.

Le premier groupe, Silicon Carne, était pluôt intéressant lui aussi, un trio avec deux guitares et une batterie qui joue une musique parfois proche du metal ou du grunge velu ... sur des guitares acoustiques, malheureusement le son des guitares reprises dans la sono donnait assez souvent un crissement aigu pas très agréable, c’est typiquement le son d’une guitare acoustique dans une sono mais généralement il y a plein d’instruments pour compléter et on cherche justement à garder ce côté presque percussif, dans le cas de Silicon Carne, on aurait eu besoin des basses et des mediums de l’instrument du coup au final la version guitare/accordéon ou tout le groupe aux percussions fonctionne mieux, en attendant un ingé son plus compétent ou une solution de reprise des guitares plus élaborée pour un groupe qu’on imagine tout à fait capable de séduire sur une scène de festival par exemple vu l’originalité de la formule.

Ah si y avait quelque chose de pénible en fait , à l’OPA on peut pas rester juste devant, parce qu’on apprend qu’un "collectif de voisins" s’est monté pour protester contre le bruit. On imagine qu’il y a certainement eu des abus mais malgré les alertes des acteurs de la nuit, on a l’impression de plus en plus forte que Paris devient une ville hostile à la musique, pas celle jouée par un mec avec sa guitare acoustique ou quelques musiciens de jazz, qui va tellement bien avec la vision carte postale de Paris, non c’est le bon gros rock qui devient infréquentable parce que bruyant.

Les endroits les plus exposés aux fermetures administratives et aux amendes sont donc les lieux où l’on peut jouer de la musique électrique ; la situation n’était déjà pas fameuse à Paris, elle tend à devenir critique pour les groupes qui n’ont pas encore accès à des scènes un peu plus pro. Pour les groupes locaux comme les groupes étrangers encore peu connus en France.

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