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publié par Renaud de Foville le 06/05/00
sisygambis
- four stages of cruelty
four stages of cruelty

mise en bouche

un petit conseil avant de poser ce cd sur votre platine... ayez le moral au beau fixe, car si vous avez un petit vague à l’âme, si vous ètes au début d’une petite déprime... evitez ! vous allez vous retrouvez dans une ambiance totalement délirante, une bande son de feu, de métal et de hurlements... quelques bougies, éteignez la lumière, ouvrez les fenêtres et blottissez vous dans un coin de la pièce pour écouter "fire invocation", une petite mise en bouche sympathique - mais pas le meilleur morceau de cet étrange et envoûtant four stage of cruelty. toujours accompagné de sons démoniaques et inquiétants - parfois un peu trop il faut l’avouer, comme le hurlement un peu trop caricatural de "insecta y animales"- la musique de sisygambis n’est pas sans faire penser à celle de bastard et consort - la batterie déchaînée de "insecta y animales" et les coups de massue sur les cymbales de "victorian woman 1", qui aurait pu être un morceau plus qu’impressionnant sans les sempiternels hurlements bestiaux.

hurlements bestiaux

il faut d’ailleurs attendre le "victoria woman 2" et les morceaux suivants pour que ces hurlements inutiles s’arrêtent, et faire place à une ambiance plus calme mais non moins lourde et impressionnante, on se croirait au beau milieu d’une forge, dans quelques unes des meilleurs scènes du legend de ridley scott, dans le repère de la bête magnifique et terrifiante. bien qu’amené par "victorian woman 3", rien ne laisse vraiment présager du très beau et mystérieux "fœtus and dust". ce morceau, cet entité à part entière qui clôture ce four stage of cruelty nous élève, nous emporte, nous ferait presque oublier pendant un instant les ambiances du début, mais on sent que quelque chose d’inquiétant, d’étrange reste tapi dans l’ombre, à nous observer, à nous regarder...

prix à payer

on aimerait s’abandonner totalement mais un instinct nous l’empêche, quelques sons - est ce une sirène que l’on entend, comme un bateau perdu dans la brume - qui arrivent progressivement pour nous envahir, détruire ce sentiment de bien être qui aurait pu s’installer en nous - nous tiennent sur nos gardes, dans un état étrange entre l’abandon et la tristesse, l’espoir et les doutes... pour ensuite nous montrer ce que nous refusions de voir, la face cachée de toutes choses, le prix à payer...

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publié par le 06/05/00
Informations

Sortie : 2000
Label : les 7 portes