Dans les locaux de Differ’ant, en banlieue parisienne, nous venons à la rencontre de Sidi Touré et ses musiciens. Après y avoir filmé Lloyd Cole,Matt Elliott ou encore Wovenhand, nous changeons radicalement d’univers. Cette petite pièce sous les toits est comme une feuille de papier vierge. Sans vie, sans forme, sans lumière elle n’attend que nous pour s’ouvrir, pour se mettre à respirer, à vibrer. Sidi est venu avec ses musiciens, dont une partie de sa famille ce qui nous vaut quelques anecdotes de tournée assez croustillantes, et des costumes traditionnels. Les instruments se mélangent, les frontières s’ouvrent, les rythmes nous envahissent le temps de quelques chansons. Sidi explique avant chaque morceau l’inspiration de la chanson à venir, il nous permet de mieux comprendre et de faire un pas de plus vers une musique encore bien trop peu connue en France.

Arrivé à la maison nous avons vu que notre vieille caméra Dv, disparue depuis cette session, a fait des siennes. Nous avons longtemps hésité à utiliser ces images souvent abimées. Mais en réécoutant les morceaux et revoyant les visages, les sourires et les regards nous avons décidé de mettre en ligne cette session.

Ni see ay ga done

A chacun sa chance

Aïy faadji

Merci à toute l’équipe de Differ’ant.

Images : renaud de Foville