accueil > articles > albums > labradford

publié par Renaud de Foville le 19/02/01
labradford
- fixed :: context
fixed :: context

comparaison

quand on reçoit en même temps les nouveaux albums de labradford et de tortoise (standards - cf chronique) on se dit que la coïncidence est amusante et qu’il est tentant de les comparer. non pas comparer les musiques de ces deux groupes entre elles, mais plutôt le fait de savoir s’ils tiennent toujours la route, comparer leur deux parcours respectifs et si on prend toujours autant de plaisir avec l’un comme avec l’autre.

mélopées soyeuses

si labradford a quelques albums supplémentaires au compteur on peut avancer sans trop se tromper que la renommée des tortoise est plus évidente. ce qui est assez amusant à constater et qui saute aux yeux très vite c’est que ce sont deux groupes qui aiment prendre leur temps. aussi bien pour leur morceau calme et serein - on ne peut plus vrai pour labradford et ces 4 très longues plages de douceurs sur ce dernier album - que pour l’évolution de leur style. reconnaissable très rapidement l’un comme l’autre, on pourrait presque leur reprocher de ne pas prendre plus de risques, de ne pas évoluer un peu plus et se démarquer - même légèrement - de leurs productions précédentes. mais ce qui apparaît comme un défaut chez tortoise - standards nous offre trop de titres déjà entendus, et en mieux, sur leur albums précédents - ne dérange aucunement sur fixed ::context. on replonge avec délice et volupté dans les mélopées soyeuses de labradford.

rythme cardiaque

on se retrouve tout de suite en territoire connu. avec "twenty" - plus de 18 minutes quand même - on revient en territoire conquis. ecouter labradford c’est une question d’ambiance, de sensation. cela relève presque du spirituel. il faut se laisser aller, s’ouvrir à cette alliance magique de la guitare et de la basse des labradford. exercice de méditation transcendantale : réduire son rythme cardiaque et l’adapter à celui du magnifique "up to pizmo"... fermer les yeux, ouvrir son esprit aux images qui naissent des accords et des mélodies de "david" ou de "wien". quelle sensualité, quelle douceur, une merveille... juste dire que certaines plantes que l’on se verrait bien fumer en écoutant fixed ::context sont interdites à la vente - quelle connerie - et que vous pouvez trouver dans toutes les bonnes crémeries les dernières évanescences des labradford... il y a encore quelques petites choses qui m’échappent...

Partager :

publié par le 19/02/01
Informations

Sortie : 2001
Label : mute/source