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publié par gab le 02/01/08
shannon wright
- let in the light
let in the light

Dans la série mieux vaut tard que jamais et pour raccourcir un peu la liste des « hein, on l’a pas chroniqué celui-là ? » de 2007, accueillons aujourd’hui la pourtant très cargotement correcte Shannon Wright !

va-t-on

C’était en début d’année d’accord mais justement, il y a du laisser-aller. C’est bien beau d’organiser 15 sessions filmées par semaine, si on n’est même plus foutu de chroniquer un nouveau Shannon Wright quand il se présente, où va-t-on ? Bref, on ne va pas s’éterniser sur ce sujet non plus, sinon vous allez croire qu’on n’a absolument rien à en dire de cet album ... ce qui ne serait pas si loin de la vérité d’ailleurs. Pas que Let in the light soit mauvais, loin de là, mais d’album en album il faut aussi se renouveler dans la critique et que dire de plus au bout d’un moment à part « c’est du bon, on aime, allez-y » ? Alors on va commencer par là, ce sera fait : « c’est du bon, on aime, allez-y ». Maintenant on va quand même tenter d’apporter un peu plus de grain au moulin, on est payé suffisamment cher pour ça.

double

Alors chez notre amie Shannon Wright deux tendances lourdes s’affrontent. La tendance rentre dedans, limite agressive, qu’on retrouve sur les albums récents notamment et qui impressionne fortement sur scène. Et puis la tendance plus en retenue, parfois toute aussi agressive de mal-être, qu’on retrouve sur les vieux albums et dans sa collaboration très réussie avec Yann Tiersen. Ce nouvel album est à ranger dans la deuxième catégorie, la moins facile à appréhender puisque c’est celle qui nous a fourni autant de très bon (l’album avec Tiersen) que de franchement pas emballant (le tristounet Perishable goods). C’était donc quitte ou double. Ce sera double. Favorisant un piano fluide, un toucher de guitare plus léger et un chant moins torturé qu’à l’accoutumé, la damoiselle convainc sans froisser et signe là son album le plus accessible depuis longtemps (depuis son premier album finalement) sans toutes fois tomber dans la facilité. C’est donc du très bon Shannon Wright, aucun doute là-dessus, mais paradoxalement on a moins de choses à en dire au bout du compte.

malin

Dont acte, une fois n’est pas coutume, faisons court, rangeons le malin, la liste des chroniquables-en-retard est encore longue et on a un peu trop mangé pendant les fêtes, ça risque de se sentir dans les fins de phrases à rallonge. Pour conclure donc, chers lecteurs, n’hésitez-plus, allez-y, et promis Shannon on fera mieux la prochaine fois.

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publié par le 02/01/08