Il y a des choses qui ne changent pas, Robi sur scène c’est toujours fiévreux, rempli de sens dans chaque syllabe et chaque regard, Robi sur scène c’est aussi un combat, un corps à corps avec le public. Robi c’est aussi un sacrifice. Se donner complètement à la musique, en être le medium, la baguette du chef d’orchestre, l’aiguille du paratonnerre, conductrice, de dix millions de watts injectés en plein cœur.

Et autour de Robi, des musiciens ultra-talentueux comme Valentin Durup qui fait des choses à peine racontables avec une basse. Jean-François Riffaud à la guitare et aux claviers revisite le son de l’album avec un peu plus de modernité et Mathieu Penot est impeccable à la batterie et aux pads. Ensemble tout ce petit monde construit un univers sonore cohérent et puissant, quelque soit l’arrangement original du morceau, ils se l’approprient et d’un coup tout ne repose plus sur les épaules de Chloé, il a tout un groupe qui a un tas de belles choses à offrir.