accueil > photos > concerts > Robi

publié par Mickaël Adamadorassy le 20/05/13
Robi - la Maroquinerie, Paris - 13/05/2013

Pas rancunière pour un sou Robi, Arman Méliès a beau l’avoir faite assassinée dans son dernier clip, où il se débarrasse de manière expéditive de la concurrence sur la scène française, elle a quand même répondu présent pour assurer sa première partie à la Maroquinerie, et elle l’a fait de fort belle manière.

Histoire de circonstances et de rendez-vous manqués, je n’avais pas eu l’occasion de voir Robi depuis la formule en duo des débuts, à la fois très dépouillée et très habitée, comme on a pu la capter en session. Et forcément c’est un peu un choc, même en ayant lu toute la couverture Cargo ! sur le sujet, accompagnée d’un claviériste-guitariste et d’un bassiste, Robi s’est devenu à la fois très rock, légèrement punk, et un peu 80’s dans les sonorités de claviers, mais les textes sont toujours là, la recherche de la transe aussi, autrefois pulsation à moitié intériorisée dans une partition jouée à 3 mains (Elle, Jeff et le public) elle se manifeste désormais de manière plus décomplexée, des giclées de Telecaster saturées, les claviers toujours triturés dans les effets, une basse énorme qui ne lésine pas non plus sur les pédales.

Et Robi au milieu de tout ça qui semble avoir aussi monté le fameux 11ème cran sur 10 pour être au même niveau que les deux tueurs qui sont à ses côtés. Sans en faire trop non plus sur le jeu de scène, elle occupe bien l’espace mais surtout ne se laisse pas l’avalanche sonore noyer les compositions, même si c’est parfois limite, l’inconvénient du 11ème cran c’est qu’à moins d’avoir un son parfait, on y laisse un peu de subtilité, ou alors la justesse ou la puissance des notes s’oublient un peu dans le feu de l’action. Mais bon ce sont de petits défauts de jeunesse qui se règleront avec le temps on l’espère, ce soir on y a pas trop fait attention, on a surtout pris du plaisir à redécouvrir Robi dans ce format très électrique.

Partager :