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publié par vinciane le 04/04/04
red + jack the ripper - tamanoir, gennevilliers - 03/04/2004
tamanoir, gennevilliers

sacro-saints

cette année, le festival chorus des hauts de seine a eu l’heur d’inviter à gennevilliers red et jack the ripper. il ne nous en fallait pas moins pour nous déplacer en dehors des sacro-saints remparts périphériques parisiens. le déplacement, quoique aventureux, a largement été récompensé par de sets joliment emmenés.

sa solitude

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en préambule, red, qui mériterait à lui seul une tête d’affiche et dont les ballades très roots assurent à elles seules un dépaysement bien au-delà de l’extra-muros. non sans un brin de dérision, l’ami red enchaîne les covers, de bob dylan à robert smith (la seule reprise de "10.15 saturday night" valant à elle seule son pesant de) tantôt bluesy, tantôt country, toujours très seventies. red est sur scène accompagné de son copain le squelette, pendu au micro et acteur majeur du jeu de scène de l’interprète. trompe-t-il ainsi sa solitude ? veut-il au contraire sortir l’auditoire de son respect léthargique ? toujours est-il que le pari est réussi, le public passe un excellent moment à l’écoute de titres un rien décalés, un rien désuets mais tout à fait plaisants.

recettes

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quoi de mieux pour préparer aux retrouvailles avec jack the ripper que nous avions laissé au “café de la danse” en février 2003 juste avant la sortie de leur deuxième album, i’m coming. l’occasion était donc d’en entendre les titres un peu plus mûris, plus assimilés. et comme à leur habitude, les jack the ripper n’ont pas déçu. on attendait certes avec une impatience non dissimulée quelques nouveaux titres, mais ceux-ci sont pour l’instant gardés comme autant de trésors à faire reluire avant que de les exposer. on apprendra d’ailleurs d’une source bien informée que le groupe se réserve et fourbit ses armes pour le concert du 8 mai prochain au théâtre montansier de versailles, dont la postérité semble déjà à l’étude... en attendant, le concert du tamanoir a eu son lot de bienfaits, d’humeurs et de temps forts comme on les aime et dont on ne se lassera décidément jamais (au bout de 7 fois on peut bien le dire non ?). de “portraits’ gallery” à “prayer in a tango”, de “the assassin” à “party in downtown”, de “haunted” à “waltz for my girlfriend joe”, toutes les recettes du groupe fonctionnent et s’articulent toujours mieux. et l’on nous souffle à l’oreille que le jour où jack the ripper osera interpréter sur scène le “so” qui conclut son album, le paradis ne sera plus très loin (à bon entendeur). rendez-vous le 8 mai.

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publié par le 04/04/04