le piment
red hot ou le retour du grand groupe américain au talent mélodique indéniable adulé pour son déchainement total sur scène (traduisez par nudité). en studio ? bah un nouvel album après deux crus assez réjouissant qui contenaient la balade du siècle "under the bridge", les funks du siècle "give it away" et "walkabouts", les tubes pop du siècle "my friends" et "aeroplane" bref la tuerie du siècle c’est le piment. en un sens le groupe n’a pas changé car il nous revient avec la ’chanson molle d’en dessous de la ceinture réservée aux ménagères de plus de 30 ans’ à l’accent poppy-hippy (c’est d’la bomb baby). with birds we share this lonely view. sauf qu’à l’automne, ça passe moins agréablement. puis en hiver ce sera pire. alors red hot, un groupe fm estival ?
poppy-hippy
la réponse est connue de tous : non. avec un line up parfait et l’arrivée de l’ancien guitariste john frusciante, on ne peut que succomber à ce nouveau bienfait. l’emphase qui anime "all around the world" n’est que passagère et vient comme une transition, une reminescence de l’écriture passée. ils ont muris et se sont assagis. non je ne parle pas des beastie boys mais bel et bien des red hot. ils sont pas encore bouddhistes mais à l’écoute de "scar tissue" ils y arrivent (et cette chanson n’est pas molle comme l’affirme la presse !). a vrai dire il n’y a pas de réel revirement, on prend les mêmes ingrédients et on recommence, et en ce sens ce n’est qu’un énième chef d’oeuvre de plus. on a peut être été lassé des succès répétitifs de ce groupe et ce n’est surement pas avec cet album parfait que cela va cesser. alors soit on a été déçu par la relève de blood sugar sex magik, soit on peut se rabattre sur cet ouvrage.