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publié par vinciane le 28/03/05
pollyanna
- whatever they say, i'm a princess
whatever they say, i'm a princess

on exhume

mars, le printemps se pointe, il est temps de rattraper les longues heures de l’hiver passées à comater sous des tonnes de couvertures. il est temps de rattraper la pile de chroniques fraîches et joyeuses, tout aussi joyeusement oubliées à la tombée des premières feuilles. les premiers rayons, les premiers bourgeons de ces tendres journées de mars nous font exhumer des lignes écrites à l’été 2003... oui 2003, chez cargo on n’oublie rien, on ne jette rien (et on ne s’organise pas bien, d’accord)... juillet 2003, à l’époque, pollyanna n’avait sorti qu’un moyen format... printemps 2005, le LP de la demoiselle a déjà bien mûri depuis sa sortie de l’été 2004.

on se promène

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on a un train, même deux de retard, d’accord. exhumons donc... à l’époque nous écrivions... « avec un nom de personnage de dessin animé japonais, un EP au titre évoquant le far-west et une pochette où se rencontrent les mondes enfantins et adultes, pollyanna se pose en artiste plurielle et universelle. une voix affirmée sans manquer de douceur orne une folk pure et mélodieuse. de “cow-boys” en passant par “almost”, pollyanna promène l’auditeur sur de délicats chemins dont elle sait chanter les ornières et les merveilles.

on découvre

la jeune *songwriteuse*, ancienne john, a par le passé accompagné dominique a en tournée sans oublier de laisser son empreinte avec le “departures” qu’elle a écrit pour françoiz breut (4 inédits) avant de le reprendre accompagnée d’un violoncelle sur son EP cow-boys sorti à l’automne 2002.

on assiste

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Sur scène, la demoiselle charme par un naturel que l’on rapprocherait de celui de kathryn williams. appliquée sans être effacée, puissante sans être violente, pollyanna enjôle le public dès la première note. lorsqu’elle s’entoure d’un guitariste et d’un batteur, elle sait une fois encore déroger au trio convenu pour dégager une volupté plus grande encore. jouant de toutes les nuances, la rythmique ajoute la touche sourde qui achève de porter le spectacle sonore dans un univers onirique. »

on confirme

que dirait-on de la demoiselle deux hivers plus tard ? qu’elle continue de charmer nos après-midis de ses mélodies, assurément. que son album, whatever they say i’m a princess (eglantine records) a les atours d’un donjon, solide et renfermant une beauté lumineuse. que son “frankenstein” si remarqué lors des prestations live est aussi efficace en studio sans pour autant éclipser les autres magnifiques compositions de ce disque (citons notamment “untitled”, “across the river” et “you hold the world in your hands”).

on recommande

apposée mais tellement mature, prudente mais tellement cohérente, pollyanna appuie sa réussite sur l’alliance de la fraîcheur et de la certitude. nous ne saurions que trop vous conseiller d’aller la voir sur scène. ça tombe bien, elle vient d’annoncer une tournée ! elle ouvrira notamment pour françoiz breut à l’européen le 30 mars et sera à l’affiche du nouveau casino le 16 avril pour la soirée d’ouverture du label t-rec. (on me chuchote aussi qu’elle jouera aussi à lyon le 14 mai avec nos chouchous de cellar door). plus aucune raison de la manquer !

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publié par le 28/03/05
Informations

Sortie : 2004
Label : eglantine records

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