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publié par gab le 03/03/19
Our Girl
- Stranger Today
Stranger Today

Ça commence comme en 1992 avec une bonne vieille intro noisy-pop des grands jours, et puis finalement pas tant que ça, mais le mal est fait, Our Girl est bel et bien là. Et on est bien contents d’être là aussi. On retrouve plein de choses qui nous parlent, du son juste-gras-comme-il-faut des guitares aux effets un peu chargés sur le chant en passant par les petites pauses guitares plus claires en milieux de morceaux. Rien à dire, le premier album du trio, Stranger today, coule tout seul, droit dans ses bottes.

états

Les choses sont bien faites, notre morceau préféré est le morceau d’ouverture "Our girl", celui dont on parlait en début d’article, avec un bon feeling noisy-popeux-grande-époque. On ne se refera pas, rien que ce son de guitare lead sur les ponts et on est dans tous nos états. Et si le groupe s’éloigne ensuite un peu des vieilles références, il ne perd rien de sa superbe et de ses guitares. On n’est pas loin de l’entame de disque idéale avec "Being around" en parfait head-banger puis "In my head" en tube-indé-demi-teinte-3e-position. Ça leur va bien aussi de lâcher un peu les pédales d’effets et de gagner en tension palpable, celle qui accroche bien l’auditeur en montant progressivement, progressivement jusqu’à ce riff de guitare qui s’alourdit puis s’accélère et nous embarque complètement.

étrange

Pour la suite, le groupe élargit un peu plus ses horizons. On perd en tension, on gagne un peu en légèreté. Il y a du plus calme ("Josephine"), du très calme (le très joli "Sub Rosa", "Heat"), des variantes pop ("I really like it"). On décroche un peu par moments mais jamais complètement, cela s’écoute plus distraitement mais toujours agréablement. Et puis Our girl sait appuyer là où il faut quand il faut pour clore l’album sur le mal-nommé « Boring » et son étrange riff mélancolico-sautillant.

désordre

A l’instar de ce dernier morceau, on sent beaucoup de choses émerger en toile de fond, des choses qui sont là, d’autres qui ne demandent qu’à éclore. Il y a de l’étrange, une certaine folie, de la tension et ces éléments se bousculent en désordre tout du long. Un premier disque imparfait donc mais très prometteur. Nous voilà extrêmement curieux de la/les voie(s) que va prendre Our girl pour la suite.

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publié par le 03/03/19