Pour Orouni, je voudrais bien faire comme les autres articles de cette série et citer les critiques des gens du public, sauf qu’en fait il n’y en a pas vraiment : un coup d’oeil aux alentours : les filles ont le sourire aux lèvres, les garçons hochent la tête (parfois en regardant les filles du coin de l’oeil, le printemps n’est plus si loin... si ?), il y a du rythme, de l’énergie, la trompette fait son petit effet et globalement ça joue bien et la voix a son petit truc aussi. Alors rien à dire ? si quand même... Si vous avez le temps pour une digression et un retournement de situation : le premier concert d’Orouni raconté par le Cargo !c’était il y a 9 ans environ, on y était allé sans appareil photo alors Gab nous avait fait des croquis qui valent toutes les photos du monde et on avait raconté à quel point Orouni c’était charmant, parfois bancal, parfois faux mais charmant, à cette époque où le monsieur jouait avec comme seul personnel l’homme-mystère, un complice préposé à toutes sortes d’instruments

De ces approximations, il ne restait rien du tout au divan du monde, tout le monde est très carré, le batteur frappe droit et fort alors que finalement on aimerait bien retrouver un peu de ce charme maladroit des débuts, que ça soit un peu hors le temps mais un peu plus posé tout en étant décalé, ce qu’on retrouve quand même encore dans le disque sorti récemment ( Grand tour, avec des featuring de Mina Tindle et The Rodeo) ou quand Orouni se retrouve seul à la guitare.