meubler
il y a des moments où l’on sait plus trop quoi raconter devant certains albums. avec le neon golden de the notwist on pourrait facilement meubler avec la très longue bio que labels nous a fourni. rappeler que c’est quand même le sixième album du groupe, que les différents membres de the notwist font aussi partie d’autres groupes et non des moindres - par exemple lali puna que l’on a pu voir cette année à la route du rock (cf chronique & photos) ou console qui vient de sortir un live à beaubourg (cf photos) - et pleins d’autres choses encore qui ne vous feraient que perdre un temps précieux, celui qui vous sépare de la découverte de cet album...
couverture
avec un peu d’entêtement on pourrait aussi essayer d’expliquer neon golden, mais plus on l’écoute moins on croit en être capable. sur les 10 morceaux plus de la moitié mériterait d’être des tubes planétaires. on a l’incroyable sensation dès "pilot", le second morceau de l’album, d’avoir à faire à des classiques et ce sentiment nous quitte plus jusqu’à la fin de neon golden... ici, pas de vagues copies de succès mainte fois copiés. non des morceaux absolument parfaits qui font déjà partie de notre patrimoine. "pick up the phone" par exemple, vous pourrez le réécouter dans dix ans et revivre tous les moments de votre vie dont il a été la bande son. vous pouvez écouter et réécouter sans cesse neon golden, l’émotion de la première fois reste intact, les sensations restent pures.
inlassablement
c’est vrai que tout le monde parle de cet album et que la couverture médiatique, bien organisée par labels, pourrait en énerver certains. mais quand un album le mérite à ce point, et c’est rare, tout cela n’a aucune importance. vous avez autant envie de partager les dix chansons de neon golden que de vous retrouver seul avec la musique et de vous laisser envahir par "this room", en poussant toujours un peu plus le volume de votre chaîne. il n’y a pas grand chose à dire. voilà le constat ! certes on pourrait aussi parler d’influences, de références, se dire que la musique de the notwist n’est pas foncièrement originale... comme essayer de partager le frisson qui coure inlassablement le long de la colonne vertébrale à chaque écoute de "one with the freaks" ou même parler de tout le très beau design autour de l’album. mais franchement cela intéresse qui ? face à des mélodies aussi parfaites, aussi pures, il ne reste qu’une seule chose à faire. se taire et écouter.