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publié par Emmanuelle Nemoz le 16/08/19
Nile Rodgers & Chic (Nice Jazz Festival, jour 1)

Pour clôturer sa première soirée, le Nice Jazz Festival s’est transformé en nightclub - boule à facette incluse - pour accueillir Nile Rodgers & Chic.

Certains connaissent les hits disco de la première période de Chic ("Le Freak", "Good Times", "Dance, Dance, Dance"), d’autres ceux des premières productions de Nile ("We Are Family" pour Sister Sledge, "Upside Down" pour Diana Ross) ou des années Bowie ("Let’s Dance"), Madonna ("Material Girl", "Like A Virgin) et INXS ("Original Sin"), d’autres enfin l’ont découvert à travers ses collaborations avec Daft Punk ("Get Lucky") ou Avicii ("True").

Peu savent qu’il a également travaillé avec Claude Nougaro (sur "Nougayork"), Etienne Daho ("Les Chansons de l’innocence retrouvée") ou Cheb Mami ("Dellali").

Avec un tel palmarès et à 67 ans, Nile Rodgers pourrait savourer une retraite dorée mais, après deux cancers, il est plus que jamais décidé à continuer d’exercer "the best day job in the world" comme il l’explique au public massé devant la scène Masséna.

Il continue par conséquent à composer et à produire, et à monter sur scène avec le dernier avatar de Chic, rassemblant notamment autour de son fameux jeu de picking Folami et Kimberly Davis au chant, et les très capés Jerry Barnes à la basse et Ralph Rolle à la batterie.

De quoi faire bouger les plus réticents, sur les classiques de Chic et des groupes produits par Nile qui n’ont pas pris une ride et qui, enchaînés pendant deux heures qui n’en paraissent qu’une, culminent avec le "Good Times" final pendant lequel d’heureux fans sont invités à monter sur scène pour danser avec le groupe.

Et, comme un clin d’œil de David Bowie, une éclipse de lune s’est produite pendant que Nile Rodgers lui rendait hommage : "Under the moonlight, this serious moonlight, let’s dance, let’s dance, let’s dance".

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