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publié par Renaud de Foville le 25/07/04
nicolai dunger
- here's my song...
here's my song...

oreillette

pour bien faire une chronique - oui je sais ça commence mal ! - il faut d’abord appeler la régie publicitaire de son journal pour savoir combien a donné le label de l’artiste chroniqué pour l’année à venir. cela donne un truc du genre : " ha oui il est si bien que cela son dernier album... ". dans mon oreillette le captain de notre rafiot me rappelle qu’il n’y a pas de pub sur le cargo, c’est pour cela que nous sommes tous bénévoles... ha oui, je me disais bien qu’il y avait une explication qui tenait la route.

quatre

maintenant, pour faire une chronique qui tient un peu la route - vous aurez remarqué que je suis un peu descendu dans mes prétentions - je me dois quand même de relire un peu de ce que l’on disait de dunger dans nos précédentes chroniques. je vous vois sourire en pensant vu le peu de boulot qu’il fait manquerait qu’il soit payé en plus... bah j’aimerai vous y voir, relire quatre chroniques que j’ai écrites... franchement ça fait mal.

sincère

pour l’album précédent nicolai dunger avait travaillé avec will oldham (un barbu hirsute qui à l’occasion gratouille sa guitare et compose des petites chansonnettes sympathiques). il était presque logique que ces deux là se rencontrent et tranquil isolation, l’album de cette rencontre est là pour le prouver. aujourd’hui pour here’s my song - que dire d’un titre aussi sincère...- le suédois à retrouver de vieux copains à lui : jonathan donahue et sa bande. dunger a pas mal de détracteurs que sa musique ennuie ou qui trouve que l’on a déjà entendu tout cela des dizaines de fois. allez je veux bien vous concéder que "white wild horses" n’est pas d’une très grande originalité et que l’on pourrait presque s’y ennuyer. je dis bien presque, car en même temps il faut se remettre de "my time is now" qui ouvre l’album ou encore "someone new" qui sert merveilleusement la voix unique de dunger. les détracteurs peuvent aussi argumenter que tout cela ne passe pas le cap de la scène, et au vu de l’horrible concert du nouveau casino, personne ici ne dira le contraire. mais retournons à la chronique de l’album..

vampiriser

comme sur tranquil isolation le contrat de mariage est incroyablement respectueux des parties en présence. dunger n’a pas demandé à donahue et ses amis de venir produire son album juste pour avoir quelques noms prestigieux sur la pochette et les mercury rev ne sont pas venus vampiriser nicolai dunger. chaque morceau reflète le parfait équilibre de cette rencontre, les richesses des uns et des autres mises au seul service de notre plaisir, les influences se mêlent, les mélodies se construisent sur une production où l’on reconnaît souvent les mercury rev mais qui laissent toujours la part belle à la voix de dunger.

e-street band

nicolai dunger continue son parcours, atypique dans sa manière de faire. embarquant avec lui le temps d’un album des invités aussi prestigieux que talentueux. une route tranquille qui traverse les grands espaces américains et qui sait s’en inspirer - on arrive même à penser au e-street band à plusieurs occasions - pour mieux s’en libérer.

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publié par le 25/07/04
Informations

Sortie : 2004
Label : labels