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publié par Mickaël Adamadorassy le 03/11/16
Nick Murphy - Pitchfork Music Festival Paris 2016 - 27/10/2016

Alors voilà la grosse surprise du jour, le concert où vous faites waouh et vous mangez votre chapeau parce que vous n’y croyiez pas du tout et que deux jours avant vous avez plus ou moins dit que ça allait être bof. Mais on a des excuses : celui qui souhaite qu’on l’appelle désormais Nick Murphy, a sorti sous le nom de Chet Faker des choses plutôt classe mais qui sont effectivement dans un esprit assez soft et "James Blakien". Lequel James Blake malgré tout le talent qu’on lui reconnait volontiers nous ennuie un peu surtout en live, à commencer par son concert sur cette même scène du Pitchfork Music Festival il y a 2 ou 3 ans.

Mais en fait aucun rapport, le chanteur australien a eu raison de changer de patronyme (ou plutôt de récupérer le sien) et de marquer ainsi un changement : c’est totalement injuste, criminel et à côté de la plaque de le comparer à l’anglais brumeux, collé derrières ses claviers. Nick est une vraie bête de scène, ultra-dynamique et souriant, qui se balade pendant tout le concert d’un bout à l’autre de la scène, de temps en temps au clavier ou à la guitare mais le plus souvent juste au chant en communion avec le public, appuyé par un super groupe avec de magnifiques barbes et moustaches de hipsters, accessoirement ils jouent tous des claviers et de la guitare et ça fait un gros son bien riche, au diapason avec l’énergie et les performances vocales d’un chanteur qui clôt cette première journée du festival avec le genre de prestation qu’on attend d’une tête d’affiche : plein de classe et capable d’aller toucher le public le plus large. Maintenant il va falloir sortir d’un disque capable de capturer toute cette générosité et cette pêche monsieur Murphy.

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