15 ans

quand j’avais 15 ans, il y avait un disque que j’adorais écouter : high/low. ce groupe de pop/rock new yorkais a sorti deux albums qui n’ont pas connus le même sort. le premier a cartonné, grâce à "popular". le label et le distributeur s’attendaient certainement à répéter l’opération avec le second album : the proximity effect qui était aussi très bien. mais nada surf n’était plus à la mode, et ils ont été virés de chez elektra/warner. je les attendais donc depuis très longtemps, histoire de voir des titres comme "firecracker", "80 windows" ou "hyperspace" en live... ou bien ceux du premier album, on peut toujours rêver (o ;

vélodrome

je les avais vu il y a peu, à benicassim, en ouverture du festival, dans un vélodrome énorme et avec une bonne foule (20 000 personnes ?). ajouté à ça les nouvelles chansons totalement inconnues, le concert fût sans plus. depuis, j’avais pu écouter les 5 titres de la session vpro histoire de m’habituer aux nouvelles chansons. j’arrive à cette black session assez impatient, à 20h30 et il y a déjà une file énorme : nada surf nouveau phénomène de l’année ? j’espère pas. je retrouve le catcheur de setlist et quelques dizaines de minutes plus tard, nous entrons dans la salle charles trenet. excellent son, sièges ultra confortables, vue entière sur le groupe (surtout du second rang), bref une salle que j’apprécie (o :

power-pop

en haut, soulier gigote sur un titre bien "rock’n’roll" des ramones et j’aperçois philippe dumez. j’aurais jamais pensé le voir ici. bernard au fond de la salle présente le groupe et les voilà qui arrivent. ils ont l’air à l’aise et commencent par un nouveau titre très power-pop : "treading water". en majeure partie, pendant cette soirée, ils enchaîneront beaucoup de titres de let go intercoupés de titres de the proximity effect pour laisser de côté high/low. c’était à prévoir... les principaux titres qui m’auront plu durant ce set furent le nouveau "the way you wear you head", "80 windows", "blizzard of ’77", "the voices" et bien sûr l’énergique "hyperspace". ils sont revenus deux fois pour jouer un nouveau titre et "stalemate" (!) d’high/low. cette dernière un peu modifiée, vu qu’un couplet de "love with tear us apart" s’est inséré dans la chanson.